“Tokyo Vice devait à l’origine être un film mettant en vedette Daniel Radcliffe.” – .

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La deuxième saison de « Tokyo Vice » continue de raconter avec réalisme, beauté et force, la lutte contre les yakuza au Japon, et le sort du seul journaliste étranger d’un grand quotidien national. Laurent Valière a rencontré le vrai Jake Adelstein, incarné à l’écran par Ansel Elgort.

Publié le 04/06/2024 09:25

Temps de lecture : 2 minutes

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Ansel Elgort dans le rôle de Jake Adelstein (CANAL +)

Jake Adelstein est le premier et le seul journaliste étranger à la rédaction d’un grand quotidien japonais. Il a le don d’enquêter sur les yakuza, et par la même occasion de tomber sous le charme de la maîtresse de l’un d’eux. Avec, à ses côtés, un enquêteur qui n’est pas farouche non plus, tout cela dans un monde nocturne et splendide de Tokyo.

Le réalisateur Michael Mann savait, dès la première saison de Vice-Tokyo, créer une atmosphère sombre. La deuxième saison est une nouvelle descente aux enfers dans le monde des yakuza, pleine de rythme. La série s’inspire en fait de l’histoire vraie de Jake Adelstein, un Américain arrivé au Japon en 93, à l’âge de 24 ans, et auteur d’une trilogie.

Au départ, il devait être adapté en film. Le vrai Jake Adelstein : «Il a été question de faire un film avec l’acteur d’Harry Potter. Daniel Radcliffe parlait vraiment très bien japonais.

Le Japonais d’Ansel Elgort, qui incarne Jake Adelstein dans la série, n’est pas mal non plus. Ce qui plaît d’abord à l’auteur, c’est le réalisme poussé à l’extrême : « Si vous regardez le commissariat de police de Vice de Tokyo, c’est un vrai commissariat. Il existe des dossiers sur les affaires des détectives. Et si vous lisez le japonais, vous pouvez voir à quoi ressemblent ces dossiers, lisez les titres : ‘Membres du conseil municipal de Shinjuku’, ‘Enquête sur la prostitution’. Si on l’ouvre, comme un vrai rapport de police, tout est écrit. C’est fou : c’est leur niveau de folie et de détail.

Avec toujours des changements par rapport à son livre. « Il y a ce personnage de Sato, le jeune yakuza qui progresse en même temps que Jake. J’avais un ami d’université qui a fini par rejoindre les yakuza. Mais pas comme Sato. Nos carrières étaient parallèles et nous sommes restés en contact. Mais ce n’était pas du tout un gars cool comme Sato. Et je n’ai pas vraiment aimé l’idée de l’intrigue. Je ne voulais pas que la série devienne une « université yakuza ». Mais j’ai « accepté de contribuer à rendre le personnage aussi authentique que possible. En échange, j’ai demandé que ma patronne du journal soit une femme, car les femmes étaient sous-représentées dans les rédactions.

La vie à la rédaction est également presque réaliste : Jake Adelstein déclare : « L’une des choses les plus cruelles lorsque vous arrivez à la rédaction d’un journal, c’est qu’on ne vous appelle même pas par votre nom. Parfois, ils nous convoquent et nous appellent « itchinense », ce qui signifie première année. C’est comme s’ils ne voulaient pas se donner la peine d’apprendre ton nom parce qu’ils ne savent pas si tu vas rester.

Vice de Tokyo la saison 2, tous les jeudis soir sur Canal+, est également disponible sur l’application MonCanaL.

Les livres de Jake Adelstein, Tokyo Vice, Le Dernier des Yakuza et Tokyo Detectiveont été publiés par Marchialy.

 
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