avec Jenna Martin Rossi, peinture et textiles se mélangent en harmonie

avec Jenna Martin Rossi, peinture et textiles se mélangent en harmonie
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Antoine Blachon accueille jusqu’au 6 avril, à la galerie 12 13, place Sterling à Soustons, les œuvres de la plasticienne Jenna Martin Rossi, originaire d’Hossegor. Passionnée de peinture depuis l’adolescence, Jenna…

Antoine Blachon accueille jusqu’au 6 avril, à la galerie 12 13, place Sterling à Soustons, les œuvres de la plasticienne Jenna Martin Rossi, originaire d’Hossegor. Passionnée de peinture depuis l’adolescence, Jenna a mené une carrière dans le design textile avant de se lancer dans la création. Une expérience qu’elle qualifie de « vertigineuse » : elle intègre le tissage et la broderie à sa peinture. Le résultat est aérien, très soigné et unique.

« Ce qui est intéressant, c’est le travail avec les matériaux. J’ai toujours recherché une résonance entre la ou les matières et les couleurs », indique l’artiste.

La découverte du tissage

Tout a commencé par un voyage en Amérique du Sud, marqué par de belles rencontres : la découverte du tissage dans une famille Quechua, prête à enseigner son savoir-faire, « un moment fort transmis uniquement par les gestes et les regards », et déterminant pour la suite. De retour en France, Jenna Martin Rossi se forme à la broderie classique et travaille pendant sept ans à la création de broderies à la main et au tissage de tissus pour l’atelier Lesage.

Il y a peu de temps, Jenna a commencé et explore aujourd’hui les matériaux, la peinture acrylique, le jute, le lin, le coton, optant pour les superpositions, construisant et déconstruisant jusqu’à obtenir cet effet de transparence, de légèreté et le mouvement approprié. Les couleurs douces et tendres dans les tons ocre, bleu, vert se déclinent en grand format, lui apportant une touche réconfortante, qui serait à merveille dans un salon, un travail qui a nécessité plusieurs semaines de réalisation. Vibrant, « Végétale » illumine les lambris tandis que les petits formats affichent leur singularité, certains brodés pour une touche en relief.

Les « toiles de paysages » sont travaillées au sol, pour que Jenna puisse se retourner et suggérer différents mouvements, ou verticalement, selon. Le spectateur sent que l’artiste a pris son temps pour proposer et partager un univers original, qui fait du bien. Une lecture poétique à découvrir avant le samedi 6 avril, du mardi au samedi, de 10h à midi et de 15h à 18h30


Un mouvement unique dans cette œuvre raffinée.

Isabelle Chambon

 
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