Plus les animaux sauvages sont stressés, plus le risque de pandémie augmente parmi nous ! – .

Plus les animaux sauvages sont stressés, plus le risque de pandémie augmente parmi nous ! – .
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Un groupe de 25 scientifiques a étudié le lien entre le développement de pandémiespandémies et le comportement de la faune sauvage dans le monde. Ils ont fait un constat évident : plus les animaux sauvages sont stressés, plus leur comportement change, et plus le risque de pandémie augmente. Qu’est-ce qui stresse la faune ? Le manque de nourriture, la disparition de leur habitat naturel et, d’une manière générale, tout nuisancenuisance causés par les humains et leurs activités. Et lorsqu’ils sont dérangés, les animaux sauvages tentent de fuir vers un meilleur endroit. Mais c’est là que les problèmes surgissent : en s’installant dans des zones où ils ne sont pas censés vivre, de nouvelles interactions se produisent. Entre animaux, mais aussi avec les humains. Les virus se propagent ensuite à d’autres espèces, dont la nôtre.

Les chauves-souris doivent être protégées en priorité

Les chauves-souris sont particulièrement sensibles et n’hésitent pas à modifier leur trajectoire de migration si elles sont dérangées, ou si leur habitat est dégradé. Ils se dirigent ensuite vers les zones agricoles où ils infectent les animaux de ferme, ou les villes où ils infectent parfois directement les humains. L’étude, publiée dans Communications naturelles, estime que la protection de la faune sauvage, en particulier des chauves-souris, est une nécessité pour éviter de futures pandémies. Rappelons que les grands virus de ces dernières années, comme le SARS-CoV-2, SRAS-CoVSRAS-CoV-1, Nipah, Hendra, probablement Ebola, sont tous liés aux chauves-souris. La déforestation d’abord,agricultureagriculture intensif, mais aussi le commerce d’animaux sauvages, en plus du changement climatique, accroît donc considérablement le risque de pandémie.

 
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