A la découverte de « Xam Xam le Philodoff », l’artiste qui transforme les déchets en or dur ! – .

A la découverte de « Xam Xam le Philodoff », l’artiste qui transforme les déchets en or dur ! – .
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La 12ème édition du Dialaw Festival 2024 s’est déroulée du 24 au 28 avril, à Toubab Dialaw. En effet, plusieurs artistes ont exposé pendant cinq jours à l’espace Sabo Bodé. De son vrai nom Younuss Badji, l’artiste « Xam-Xam le Philodoff », a présenté au public sa collection « Sen-wi », mot wolof qui signifie dépotoir, est une pièce collector d’objets recyclés et inspirés de la vie quotidienne, nos activités , comportement envers nous-mêmes et envers les autres. « Une collection qui, à partir de déchets plastiques, crée des pièces uniques telles que : des canettes en sac, des bouteilles d’eau en sac, des tables en pneus, des boucles d’oreilles en carton, des salons en poêles, etc. » , informe-t-il.

« Upcycling » ou la récupération de l’or dur…

L’artiste s’inspire de tout ce que l’Homme jette dans la nature. Xam-Xam le Philodoff donne une seconde ou une nouvelle vie à ce qu’on appelle les « déchets ». Notre objectif est de valoriser les produits usagés en leur donnant une nouvelle vie plus qualitative afin de proposer une alternative utile, qui peut être complétée par des éléments individuels selon les envies de chacun.

Pour faire simple, l’upcycling est le summum du recyclage : créer quelque chose de nouveau à partir de quelque chose d’ancien, sans transformer ni déconstruire la matière première que vous utilisez.

Passionné de dessin depuis son plus jeune âge, Xam Xam le Philodoff est forcément devenu un artiste autodidacte et multitâche. Il est également artiste de la scène, danseur-chorégraphe, metteur en scène, acteur, décorateur et designer.

« Xam-Xam le Philodoff » s’ouvre à la danse et au cinéma…

C’est plus tard, lorsqu’il voit ses amis s’essayer au hip-hop (break-dance), qu’il s’y intéresse et décide de s’y essayer également. Il travaille avec plusieurs « crews », participe à des festivals et expositions d’art, etc… Vient alors une rencontre qui sera déterminante dans sa carrière de danseur, celle avec Marianne Niox. Elle possède une compagnie et une école de danse où elle donne des cours de danse classique, jazz et modern jazz. Il participe à l’un des projets de la compagnie et décide, en 2009, de s’inscrire à des cours pour enrichir ses connaissances et ne pas se limiter au seul hip-hop. Les années passent et une autre rencontre marquante, celle de Maître Jo Bouchanji au centre culturel Blaise Senghor, chorégraphe de danse traditionnelle, le pousse à découvrir cette nouvelle forme d’expression. Il suit des cours et une formation à l’École des Sables auprès de Germaine Acogny, la mère de la danse contemporaine africaine. Il ne s’arrête plus dans sa quête du savoir comme l’appelle son nom d’artiste « Xamxam » (le savoir) et finit par rencontrer feu Mamadou Diop, grand réalisateur et Jean Pierre Leuz où il renforce ses capacités dans le métier de réalisateur…

 
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