comment Luis Enrique a mis fin à l’ère des « paillettes »

comment Luis Enrique a mis fin à l’ère des « paillettes »
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Avant ce match de Monaco à , la question n’était pas de savoir si le PSG serait sacré champion de mais plutôt quand. Ce dimanche soir, le club de la capitale a donc inscrit son nom sur la liste de Ligue 1 pour la 12e fois de son histoire, la dixième depuis l’arrivée des Qataris. Cette saison, les Parisiens semblent enfin avoir posé les bases d’une nouvelle ère, faisant la part belle au collectif plutôt qu’aux individuels. La fin des paillettes réclamée par Nasser al-Khelaïfi depuis deux ans. Les grandes stars sont parties l’été dernier (Messi, Neymar, Sergio Ramos, Marco Verratti) et ont été remplacées par des joueurs aux noms moins tape-à-l’œil, mais tout aussi (voire plus) importants pour l’équipe (Ugarte, Hernandez, Dembélé, Asensio, Lee… )

Avec la manière

Le nouvel entraîneur Luis Enrique n’y est évidemment pas étranger. Il a su bâtir une équipe avec un plan de jeu offensif et une grande capacité d’adaptation, même si ses choix ne sont pas toujours compréhensibles au premier abord. En Ligue 1, plus que ce nouveau titre de champion, c’est la manière qui séduit, même le collectif des Ultras parisiens. Le président Nasser, M. Campos et l’entraîneur Enrique, un trio qui met le PSG à l’honneur » a écrit le groupe de supporters sur une banderole déployée le 6 avril au Parc des Princes lors de PSG – Clermont (1-1).

Confiant dans ses idées, Luis Enrique a su transmettre à son groupe les valeurs de combativité, de rigueur et de haine de la défaite. Son équipe ne s’est jamais effondrée cette saison en Ligue des champions, malgré plusieurs scénarios contraires. Et une fois n’est pas habituel, pas de blessures graves quand ça compte, pivotgang ou d’autres controverses sorties de nulle part. Tout sauf une coïncidence.

« Sérénité et calme »

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le club a enchaîné une série de 27 matches sans défaite toutes compétitions confondues entre novembre et avril, la plus longue depuis 1993-1994. Le coach nous transmet sérénité et calme , a expliqué le Portugais Danilo Pereira. Homme de caractère, pas toujours inspiré dans sa communication, l’Espagnol est un manager protecteur mais ferme avec son groupe. Il ne tolère aucune déviation et ne plaisante pas avec discipline.

Il a par exemple exigé que ses joueurs se présentent le matin au centre d’entraînement de Poissy, même ceux qui sont blessés ou sous traitement. Dès son arrivée, il a su imposer son autorité. Et depuis la publication d’articles de presse faisant état du départ de Kylian Mbappé la saison prochaine, il montre qu’il n’a aucun problème à laisser la star sur le banc.

Pour autant, l’Asturien reste pragmatique et sait très bien qu’il ne peut pas se priver du Bondynois lors des grands matches. En revanche, il a expliqué à plusieurs reprises que le cas personnel de Kylian Mbappé, ou de n’importe qui d’ailleurs d’ailleurs, ne l’intéressait pas. Vous me parlez d’un joueur mais je préfère parler d’un point de vue collectif et non d’un point de vue individuel. a-t-il répondu à un journaliste lors d’une conférence de presse.

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Passé par la réserve du FC Barcelone, Luis Enrique possède également les compétences pour faire progresser les jeunes joueurs, qu’ils n’hésitent pas à lancer dans le grand bain. On pense évidemment cette saison à Bradley Barcola et Warren Zaire-Emery, qui incarnent parfaitement la direction prise par le club. Pour toutes ces raisons, l’Espagnol réussit là où beaucoup avant lui ont échoué. Et même sans victoire finale en Ligue des Champions, la saison du PSG sera déjà accomplie.

 
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