Les infections causées par les méningocoques (méningites, etc.) sont dangereuses pour les jeunes enfants, notamment les nourrissons de moins d’un an. Bien que rares, ces infections peuvent, malgré la mise en place d’un traitement antibiotique, être mortelles dans environ un cas sur dix ou laisser des séquelles invalidantes. Les méningocoques des sérogroupes A, C, W et Y sont responsables de la majorité des cas en France. Malgré une diminution des cas d’infections invasives à méningocoques due aux mesures sanitaires prises lors de la pandémie de Covid-19, les infections reprennent, avec une augmentation de 72 % entre 2022 et 2023. Les nourrissons sont particulièrement touchés, notamment par les sérogroupes W et Y, plus virulents. et provoquant une mortalité plus élevée.
Une nouvelle stratégie vaccinale
En réponse, contactée par le ministère de la Santé, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande désormais, en remplacement de la vaccination dirigée contre le seul sérogroupe C, la vaccination obligatoire contre les méningocoques A, C, W et Y pour les nourrissons. moins d’un an, avec deux doses (vaccin NIMENRIX), et un rattrapage pour les adolescents.
La vaccination contre le sérogroupe B est également rendue obligatoire chez les nourrissons (vaccin BEXERO), mais elle n’est pas étendue aux adolescents en raison de la plus faible incidence de ce sérogroupe dans cette tranche d’âge.
Source : www.has-sante.fr