Deux espaces thérapeutiques au CHAUR pour aider les personnes souffrant de problèmes de santé mentale

Deux espaces thérapeutiques au CHAUR pour aider les personnes souffrant de problèmes de santé mentale
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Deux espaces thérapeutiques ont été créés grâce à la contribution de la Fondation Santé Trois-Rivières et d’une fondation privée. La première est une salle apaisante multisensorielle. Grâce à la lumière, au son et au décor, nous contrôlons les stimuli d’un patient. Cela l’amène à se recentrer sur son bien-être intérieur.

Le deuxième espace est une salle de préparation physique encadrée par une équipe multidisciplinaire. Vélo stationnaire, tapis roulant et rameur font partie des équipements de cette salle située dans l’unité de santé mentale de courte durée, ainsi que la salle d’apaisement.

« Les deux domaines thérapeutiques visent à parvenir à la guérison grâce à des méthodes innovantes. »

— Mélissa Carrier, chef des services spécialisés en santé mentale

Tout comme l’espace apaisant, la salle de formation favorisera le retour au calme des patients de cette unité, qui peuvent être agressifs, anxieux ou désorganisés.

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Le psychiatre, Jean-Philippe Pellerin, et la chef des services spécialisés en santé mentale, Mélissa Carrier. (Stéphane Lessard/Le Nouvelliste)

« L’utilisation d’aires thérapeutiques contribuera également à réduire l’utilisation de médicaments sédatifs normalement utilisés, afin d’éviter les effets secondaires liés à l’utilisation de ces médicaments. Les patients non seulement se calmeront, mais auront également de meilleures habitudes de vie qu’ils pourront par la suite intégrer », explique le psychiatre Jean-Philippe Pellerin, rappelant que des études démontrent les bienfaits de l’activité physique sur la réduction des symptômes d’anxiété et de dépression.

Face à une clientèle vieillissante en santé mentale, conséquence du vieillissement général de la population, l’unité profitera de cette salle de formation pour améliorer l’autonomie des personnes âgées et améliorer leurs chances d’un retour à domicile plus fonctionnel. .

Un projet de plus de 30 000 $

Plus de 30 000 $ ont été nécessaires pour réaliser ce projet. La Fondation Carmand Normand a investi 15 500 $, tandis que le FSTR a financé le reste du projet.

« Nous sommes très fiers de ce projet. Quel travail d’équipe ! Cela fait quatre ans que Nancy a commencé à le développer », raconte Annie Brousseau, directrice générale de la FSTR, en parlant de Nancy Legrow, directrice adjointe au développement philanthropique de la fondation.

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Annie Brousseau et Nancy Legrow, directrice générale et directrice adjointe au développement philanthropique de la Fondation Santé Trois-Rivières. (Stéphane Lessard/Le Nouvelliste)

Mme Legrow se dit très touchée lorsqu’elle a reçu la confirmation de la participation financière de cette fondation caritative privée basée à Montréal.

« Je suis très fier de voir ce qui a été fait ici. C’est un formidable effort de collaboration.

Le professionnalisme de Nancy Legrow a également été souligné par la directrice de la Fondation Carmand Normand, Fannie-Claire Normand.

« Lorsque la Fondation Santé de Trois-Rivières nous a présenté le projet, notre cœur a été immédiatement touché par cette vision d’améliorer la vie des personnes ayant des problèmes de santé mentale. Ce projet répond à notre mission.

— Fannie-Claire Normand, directrice de la Fondation Carmand Normand

Quelque 391 admissions ont été effectuées à l’unité de psychiatrie de l’hôpital de Trois-Rivières en 2023. Ce nombre est en légère augmentation par rapport à 2022 et ses 377 admissions et se rapproche des 400 admissions observées en 2021.

Le plus grand nombre d’admissions au cours des cinq dernières années a été enregistré en 2020, avec 490. En 2019, il y a eu 477 admissions.

 
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