cinq choses à savoir sur la chirurgie bariatrique, qui vise à faire perdre du poids aux patients

cinq choses à savoir sur la chirurgie bariatrique, qui vise à faire perdre du poids aux patients
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Une opération pour perdre du poids ? L’obésité est devenue une maladie des temps modernes : 17 % des Français en souffrent aujourd’hui. En quelques décennies seulement, le nombre d’interventions chirurgicales a été multiplié par plus de 20, passant de 2 800 en 1997 à près de 60 000 en 2016. Cela soulève de multiples questions autour de cette pratique, notamment en matière de suivi des patients.

1. La chirurgie est une solution de dernier recours

Si cet engouement pour la chirurgie est tangible, il n’en demeure pas moins qu’il est une solution de ” dernier recours “, insiste David Nocca, chirurgien bariatrique au CHU de Montpellier et co-fondateur de la Ligue contre l’obésité.

Plusieurs conditions doivent absolument être remplies. Le patient doit être massivement obèse, avec un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 40, ou inférieur mais avec des comorbidités. L’intervention chirurgicale ne peut être envisagée que si la personne a tenté, sans succès, de perdre du poids grâce à un traitement médical spécialisé de plusieurs mois.explique la Haute Autorité de Santé, avec un suivi diététique, une activité physique et une prise en charge psychologique.

Le cas échéant, le patient s’engage dans une cure d’au moins six mois. « Une équipe multidisciplinaire composée d’un chirurgien, d’un endocrinologue, d’une diététicienne, d’un psychologue et d’un anesthésiste va l’évaluer, l’informer et le préparer à l’opération et à ses conséquences », explique David Nocca. A la fin de ce parcours, l’équipe médicale se réunira, « comme en cancérologie »décider de procéder ou non à cette intervention chirurgicale le plus souvent irréversible.

2. Deux techniques sont principalement utilisées

L’opération la plus pratiquée en France et dans le monde est la « gastrectomie en manchon » ou « gastrectomie longitudinale ». Pratiquée depuis une vingtaine d’années, cette intervention consiste à retirer les deux tiers de l’estomac à l’aide d’agrafes pour ne laisser que sa partie verticale. La capacité de l’estomac est réduite, ce qui entraînera une sensation de satiété précoce chez la personne opérée. « Le patient mangera alors moins, perdra du poids, pourra reprendre une activité physique et tenter de modifier son mode de vie », décrit David Nocca.

La deuxième opération, imaginée dans les années 1970, est le « by-pass », qui signifie « court-circuit ». Dans ce cas, le chirurgien crée une petite poche dans…

 
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