Enfin une bonne nouvelle dans ce climat maussade ! A compter du lundi 1er avril 2024, les fabricants chargés de commercialiser des produits dits « d’hygiène intime féminine » seront tenus d’être plus transparents sur leur composition. Le décret n°2023-1427 qui encadre cette mesure a été voté le 30 décembre 2023. Il entrera donc en vigueur début avril 2024. Dans le détail, sur les boîtes de tampons périodiques, de serviettes hygiéniques ou encore de culottes menstruelles (ou « culotte menstruelle »), ce sera désormais obligatoire d’inclure la liste des composants du produit, les précautions et les méthodes d’utilisation, ainsi que les effets indésirables possibles – irritations, allergies, intolérances, microtraumatismes…
Clarté sur les ingrédients, précautions d’emploi et effets indésirables
De plus, ces produits doivent mentionner une « durée de port maximale recommandée » de 6 heures. Toutes ces informations doivent également être accessibles lorsque les produits sont vendus ou distribués à l’unité (par exemple : dans un distributeur, dans les toilettes publiques). Ce décret essentiel vise notamment à réduire le risque de syndrome de choc toxique menstruel (SCT). Selon l’Anses, cette pathologie infectieuse (causée par la libération dans le sang d’une toxine bactérienne, produite par une souche particulière de staphylocoque) touche une vingtaine de personnes chaque année. (…)
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