noté 4,1 c’est le meilleur film de Golshifteh Farahani et l’actrice est du même avis ! – Actualités cinéma – .

Actuellement à l’affiche du thriller « Roqya », l’actrice Golshifteh Farahani a débuté sa carrière à l’âge de 15 ans et est apparue dans plus de 45 films. L’occasion de regarder sa filmographie et de découvrir le film préféré des spectateurs.

L’actrice franco-iranienne Golshifteh Farahani est actuellement à l’affiche de Roqya, le premier long métrage de Saïd Belktibia. Dans ce thriller, elle incarne Nour, une femme qui gagne sa vie en trafiquant des animaux exotiques pour les guérisseurs. Lorsqu’une consultation tourne mal, elle est accusée de sorcellerie. Pourchassée par les habitants du quartier et séparée de son fils, elle se lance alors dans une course effrénée pour le sauver. La chasse commence…

Un long métrage intense dans lequel l’actrice incarne une femme d’affaires acharnée pourchassée par les hommes de son quartier.

Présenté en avant-première hors compétition lors du Festival du Film Fantastique de Gérardmer 2024, Roqya est l’un des rares thrillers français dans la carrière de Golshifteh Farahani. Cette dernière a fait ses débuts au cinéma à l’âge de 15 ans dans Le Poirier de Dariush Mehrjui et compte aujourd’hui plus de 45 films à son actif.

Quel est votre film préféré parmi la filmographie de Golshifteh Farahani ?

Le long métrage de la filmographie de Golshifteh Farahani le mieux noté par les spectateurs d’AlloCiné est Syngué Sabour – Pierre de patience d’Atiq Rahimi. Sorti en salles en février 2013, le long métrage bénéficie d’une note moyenne d’audience de 4,1 étoiles sur 5 basée sur 1027 notes et 182 critiques.

Syngué Sabour – Pierre de patience est l’adaptation du livre du même nom écrit par Atiq Rahimi en 2008 et lauréat du prix Goncourt. L’auteur adapte donc lui-même son œuvre, il a co-écrit l’adaptation avec le légendaire scénariste Jean-Claude Carrière.

Le film se déroule au pied des montagnes de Kaboul, un héros de guerre repose dans le coma ; sa jeune épouse à son chevet prie pour le ramener à la vie. La guerre fratricide déchire la ville ; les combattants sont à leur porte. La femme doit fuir avec ses deux enfants, abandonner son mari et se réfugier de l’autre côté de la ville, dans une maison close tenue par sa tante. De retour auprès de son mari, elle est contrainte à l’amour par un jeune combattant. Contre toute attente, elle se dévoile, prend conscience de son corps, libère ses paroles pour confier à son mari ses souvenirs, ses désirs les plus intimes… Voire ses indicibles secrets. Le menteur devient alors, malgré lui, son « syngué sabour », sa pierre de patience – cette pierre magique que l’on place devant soi pour lui murmurer tous ses secrets, ses malheurs, ses souffrances… Jusqu’à la laisser éclater !

Le film préféré de l’actrice elle-même

Golshifteh Farahani est du même avis que les spectateurs puisque lors de notre rencontre avec l’actrice pour la promotion de Roqya, cette dernière nous a dit que Syngué Sabour est le plus beau film de sa carrière.

Benoît Peverelli

Syngué Sabour

« C’est vraiment l’un des plus beaux films de ma carrière. J’ai adoré travailler avec Atiq Rahimi. J’ai beaucoup travaillé pour ce film. C’est un film émouvant sur les femmes et la situation des femmes. Pour moi, le message du film est que les hommes pensent qu’ils peuvent contrôler les femmes, mais ce n’est pas vrai. C’est elle qui a le secret, c’est elle qui compte, qui a tout contrôlé, qui fait tout. . Et mec, il n’a rien compris. C’est l’histoire, pour moi. Vous pensez être les gagnants, mais finalement non, pas du tout. …

Je sais que ce film restera à jamais dans l’histoire et j’en suis très fier.

C’est une œuvre forte. Je sais que ce film restera à jamais dans l’histoire et j’en suis très fier. C’est de la poésie, les images, le travail de Thierry Arbogast, notre responsable opérationnel, est fantastique. Et pour moi, jouer dans ce film était comme une thérapie. Eh bien, ce n’était pas vraiment une thérapie, mais c’était bouleversant pour moi de jouer ce rôle. Je n’amène jamais les personnages dans ma chambre d’hôtel, je les laisse sur le plateau. Mais ce rôle est resté avec moi. Sa tristesse est restée avec moi. J’aime beaucoup cette femme qui n’a même pas de nom. Nous ne savons pas quel est son nom.

Les spectateurs sont ravis

Pour un visiteur, ce film est un chef-d’œuvre. « Pas besoin d’avoir lu le roman homonyme d’Atiq Rahimi (prix Goncourt 2008) pour apprécier la beauté de ce film. C’est véritablement un chef-d’œuvre spirituel et poétique. L’absence de musique et l’image très épurée contribuent à l’atmosphère presque surréaliste dans laquelle Golshifteh Farahani mène son monologue. Probablement le meilleur film d’auteur du début du siècle.


Benoît Peverelli

Syngué Sabour

L’internaute Corbett ajoute : « J’ai adoré le livre, j’ai trouvé le film encore plus fort. L’actrice est incroyable, certainement l’une des meilleures actrices du monde (et l’une des plus belles femmes du monde !). Un grand film de femmes !

Alain-92 lui attribue 5 étoiles et écrit : « Un gros coup au cœur. Syngué Sabour – Pierre de patience, ou le long et douloureux combat de cette jeune femme afghane qui va prendre le chemin de la vie et pour retrouver sa liberté, il va devoir surmonter les barrières imposées. Ce sont des mensonges presque obligatoires pour rester en vie. Et tous les tabous imposés. le féminin, et le plaisir lié à une relation choisie Véritable relation aux sentiments partagés, Hassina Burgan, dans le rôle de la tante, « libératrice » est magnifique avec, entre autres, une scène de maquillage inoubliable, toute en douceur. et sensualité mêlées. Golshifteh Farahani est remarquable. Sa beauté et son talent à eux seuls ont de quoi bouleverser, mais ici il y a plus, ce texte magnifique, fort et émouvant sur lequel Golshifteh Farahani s’appuie pour en faire, à lui seul, un très grand moment de cinéma. La photographie est dure et magnifique à la fois. Le design minimaliste s’adapte au sujet de manière intelligente et parfaite. Un film difficile, mais à voir absolument.


Benoît Peverelli

Syngué Sabour

Willyzacc salue également la performance de l’actrice : « L’actrice est vraiment habitée (et magnifique) sa performance vaut à elle seule 3 étoiles, à côté le réalisateur nous dresse un tableau de la femme musulmane opprimée qui retrouve en cela »pierre de patience« une façon de vous libérer de tous vos non-dits et de vos secrets. Un moment forcément éprouvant, mais un film qui se démarque par son sujet et par la façon dont ce monologue raconte tout.

Pour Jmartine « Syngué Sabour parle d’amour, de corps de femme, de plaisir, de mensonge, de frustration, dans un pays où tout ce qui touche au sexe est nié. L’actrice iranienne Golshifteh Farahani porte tout sur ses épaules le film Elle est belle, précise, émouvante… La photographie est remarquable, le film relativement économe de ses décors puisqu’il se déroule quasiment à huis clos, tire toute son ampleur de ce traitement de la couleur… Un incontournable.” Enfin, annereporter94 conclut : « Ne parlons pas d’un chef-d’œuvre mais d’un film absolument captivant. On pourrait aussi écrire bouleversant, émouvant… mais surtout pas larmoyant. L’actrice principale est pour beaucoup dans cette impression d’authenticité et de réalisme… »

 
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