trois raisons d’aller voir la nouvelle comédie d’Artus au cinéma

trois raisons d’aller voir la nouvelle comédie d’Artus au cinéma
trois raisons d’aller voir la nouvelle comédie d’Artus au cinéma

Un petit quelque chose en plus**

d’Artus

Film français, 1h39

► Une histoire incroyable et lumineuse

Deux braqueurs au bras cassé ont garé leur voiture dans un emplacement « handicapé », le temps de s’en prendre à une bijouterie. Faute de véhicule à leur retour et un malentendu, ils partent dans un bus avec des adultes handicapés mentaux pour échapper à la police.

L’un des bandits, Paulo, se fait passer pour Sylvain, un pensionnaire, l’autre, La Fraise, pour son éducateur. Les voilà embarqués pour un séjour dans les Pyrénées (magnifiquement filmé) avec les bijoux volés et la peur d’être démasqués. Sous un soleil généreux, Paulo trouve avec bonheur sa place dans ce joyeux groupe, tandis que Fraise n’a qu’une envie : s’évader.

► Humour tendre et caustique sur le handicap

Enfant, Artus appréciait la compagnie des garçons trisomiques et autistes autour de lui. Il aime toujours la spontanéité, l’humour et la capacité de ressentir pleinement les émotions des personnes handicapées mentales.

Au festival de Montreux, cet humoriste a réalisé un sketch sur le handisport où il a trouvé un ton attachant pour parler de la différence entre plaisanterie et tendresse. Un ton qu’il reprend dans Un petit quelque chose en plus. Tout est dans le titre, sans la moindre démagogie : il décrit ce supplément de franchise et d’enthousiasme qui rend le quotidien plus intense.

► Grands interprètes

Artus incarne Paulo, qui nous ouvre les yeux sur ces vacanciers pas tout à fait comme les autres. Onze comédiens non professionnels jouent des rôles proches de ceux qu’ils sont dans la ville. Parmi eux, Arnaud (Arnaud Toupense), mouche espiègle et fan de Dalida ; Boris (Boris Pitoeff), un homme taciturne aux tenues surprenantes ; Alexandre (Stanislas Carmont), la groupie de Sarkozy qui parle avec la verve d’un homme politique ; Marie (Marie Colin), coquette qui a le béguin pour Arnaud ; Baptiste (Théophile Leroy), toujours le ballon au pied, qui sort de son introversion pour montrer son affection pour La Fraise (Clovis Cornillac). Dans l’équipe d’encadrement, Alice Belaïdi brille dans son rôle d’éducatrice énergique, entièrement dévouée à ses protégés.

• Non ! *Pourquoi pas ** Bon film *** Très bon film **** Chef d’oeuvre

 
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