Par Olivier Nuc
Publié
il y a 1 minute,
Mise à jour il y a 1 minute
CRITIQUE – Paresseux et idiot, le biopic de Sam Taylor-Johnson tente de faire revivre le brillant chanteur. En vain.
Souvent, la réalité dépasse la fiction. Et la vraie vie des musiciens est bien meilleure que celles vendues par les biopics. La médiocrité de certains d’entre eux est telle qu’on aurait presque envie d’imposer un moratoire sur leur production.
Après Piaf, Gainsbourg, Marley, Queen, James Brown, et avant Michael Jackson, Maria Callas ou Bob Dylan, Amy Winehouse est la nouvelle victime de cette sale manie. Il faut beaucoup de courage pour proposer une version cinématographique de la vie tragique du brillant chanteur britannique alors qu’un documentaire aussi excellent queAmy, qui lui a été dédiée en 2015, existe. A moins qu’il ne s’agisse d’une inconscience pure et simple. Cependant, les producteurs de Retour au noir a jugé approprié de décrire la brève existence (vingt-sept ans de vie terrestre) du chanteur britannique le plus phénoménal du début de ce siècle. Ce rôle revient à la pâle Marisa Abela. Derrière la caméra, Sam Taylor-Johnson, réalisateur de Un garçon de nulle partUN…
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