♦ Borgo ***
par Stéphane Demoustier
Film français, 1h57
Mélissa, surveillante pénitentiaire récemment arrivée en Corse avec son mari et ses deux jeunes enfants, se retrouve affectée dans l’unité 2 de la prison de Borgo, qui bénéficie d’un régime ouvert. Le film raconte sa difficile intégration, les liens noués avec certains détenus puis le piège qui se referme sur elle. Avec BorgoStéphane Demoustier signe un thriller subtil, dénué d’artifices et de clichés, dans une Corse grise et froide, loin du folklore.
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♦ L’Homme aux mille visages ***
par Sonia Kronlund
Documentaire français, 1h30
Après avoir écrit un livre sur le sujet, la productrice radio Sonia Kronlund raconte dans ce documentaire sa quête d’un imposteur amoureux dont elle a elle-même été victime. Comme le livre, le film raconte à travers les témoignages des femmes qu’il a mystifié les contours des mensonges de celui qui se présentait à elles tour à tour comme chirurgien, médecin militaire ou encore ingénieur automobile, levant ainsi un coin du voile sur les motivations et le psychisme de ce sociopathe.
» LIRE LA REVUE : « L’Homme aux mille visages », sur les traces d’un feuilleton amoureux
♦LaRoy**
par Shane Atkinson
Film américain, 1h52
Lauréat de trois prix au Festival de Deauville, ce thriller se déroule à LaRoy, une ville reculée du Texas désolé, avec une ouverture qui retient l’attention du spectateur. Malgré des détours alambiqués qui le rendent moins efficace, le film, clairement mêlé à l’influence des frères Coen, séduit néanmoins par son étonnante combinaison d’humour décalé et de thriller sanglant, d’absurdité et de représentation d’une Amérique minable. , capturé par une photographie inspirée.
» LIRE LA REVUE : “LaRoy”, un néo-western à la manière des frères Coen
♦ Guerre civile *
par Alex Garland
Film américain, 1h49
Dans un futur si proche qu’il ressemble au présent, une guerre civile éclate aux États-Unis entre Washington et des coalitions d’États, dont une improbable alliance entre la Californie et le Texas. Dans ce film d’anticipation, le cinéaste américain Alex Garland cherche à alerter ses concitoyens sur les conséquences dévastatrices de la division. Mais malgré sa force évocatrice, Guerre civile souffre de rester dans le registre de l’émotion, avec des scènes parfois difficiles à supporter, et d’un cruel manque de profondeur politique.
» LIRE LA REVUE : « Civil War », une fiction politique sans politique
♦ Amal, un esprit libre*
par Jawad Rhalib
Film belge, 1h51
Alors que la salle des professeurs est devenue dans quelques longs métrages un lieu de tension cinématographique où se croisent tous les problèmes de l’école, le film « Amal, un esprit libre » aborde le thème des tensions religieuses et des menaces auxquelles sont confrontés les enseignants à l’école. Il manque cependant de nuances pour discerner tous les enjeux.
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