Son caractère volcanique a refait surface. Habitué des coups de gueule et pas vraiment connu pour mâcher ses mots, Antoine Kombouaré a commencé l’année 2025 comme il en a terminé bien d’autres : en colère. Furieux, le technicien du FC Nantes s’est présenté le visage fermé en conférence de presse ce jeudi. Et ce n’était pas vraiment le moment des vœux et des résolutions. Mais les accusations et les règlements de compte.
“Excusez-moi, je vous demanderai de ne pas m’interrompre» a-t-il lancé en préambule et comme le rapportent nos confrères de RMC Sport. Je vais faire quelque chose qui va te surprendre. En tout cas, c’est ce que je suis (…) Vous avez écrit beaucoup de choses. Je n’en ai pas tenu compte car c’était une situation difficile pour le club et pour moi. Mais bon, c’était normal au vu des résultats. J’ai pris une décision aujourd’hui, vous comprendrez vite pourquoi, vous aussi, journalistes, devez vous remettre en question. C’est mon point de vue, vous n’allez pas être d’accord, mais je m’en fiche. Ce qui me dérange beaucoup, c’est que vous avez tous été unanimes et surtout catégoriques sur le fait qu’aujourd’hui je ne serai plus l’entraîneur du FC Nantes. Tout le monde, tout le monde ici dans la pièce. Une seule personne s’est excusée.»
Tu vas agir comme si je n’étais pas là
Puis Kombouaré a poursuivi son monologue, accusant les journalistes de « s‘sois trompé, parce que tu as complètement tort.» “Je le dis comme ça parce que c’est ce que je ressens. Mais rien ne s’est passé. Pas d’appel téléphonique, au moins pour s’excuser ou s’expliquer. A partir de là je me suis dit que tu agis comme si je n’étais pas là. Donc si je ne suis pas là, je ne suis pas l’entraîneur du FC Nantes car c’était inconcevable pour vous que je sois présent aujourd’hui», a-t-il déploré. Préférant ne pas en dire plus, pour ne pas »être désagréable et méchant», l’entraîneur nantais a écourté la conférence de presse.
“Alors tu vas faire comme si je n’étais pas là, comme la semaine avant le match de Coupe de France où tu écrivais tout et n’importe quoi. Et tu as fait une erreur donc ça ne peut pas se passer comme ça, sans conséquences, à mon avis. Dans le passé, lorsque je n’étais pas content de certains journalistes, je leur donnais des amendes et ils ne venaient pas aux conférences de presse. Mais aujourd’hui tu es là, je te laisse travailler, mais je me retire simplement», lâche-t-il. Avant de conclure : «Merci mesdames et messieurs et bonne année à tous.»
