Chaque année, la Drees publie des données sur l’espérance de vie, mais aussi sur l’espérance de vie sans handicap.
Bonnes nouvelles! L’espérance de vie sans handicap augmente encore en France, selon une étude de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) publiée ce mardi 31 décembre 2024. Cet indicateur de santé « correspond au nombre d’années qu’une personne “On peut espérer vivre sans souffrir d’incapacité dans les actes de la vie quotidienne” après 65 ans, explique la Drees.
En 2023, l’espérance de vie sans incapacité à 65 ans est de 12 ans pour les femmes et de 10,5 ans pour les hommes. Cet indicateur « progresse régulièrement depuis 2008 », selon la Drees. Les Français peuvent ainsi espérer vivre près de 2 ans de plus sans handicap après 65 ans par rapport à 2008. Soit une augmentation moyenne d’un mois et demi par an. L’indicateur a même augmenté plus vite que l’espérance de vie, qui est de 85,7 ans pour les femmes et 80 ans pour les hommes, selon l’Insee.
Ces dernières années, avec la pandémie, « l’espérance de vie sans incapacité à 65 ans a connu des évolutions chaotiques et significatives. Ils ont fortement augmenté en 2021 avant de baisser tout aussi fortement en 2022 », rapporte l’institut gouvernemental. Heureusement, cette tendance à la baisse n’a pas duré et l’espérance de vie sans incapacité est revenue à son niveau d’avant la pandémie.
La France est en tête du classement européen, puisqu’elle est le 5ème pays de l’Union européenne “pour l’espérance de vie sans incapacité des femmes à 65 ans, soit 2 ans et 6 mois de plus que la moyenne européenne”, rapporte la Drees. Chez les hommes, la France arrive en 7ème position, avec une espérance de vie sans incapacité supérieure de 1 an et 4 mois à la moyenne européenne. Les Françaises sont même celles qui ont la 2e meilleure espérance de vie à 65 ans en Europe, et les hommes la 4e. “Ces évolutions reflètent le déclin de l’âge à partir duquel apparaissent les maladies chroniques liées au vieillissement et limitant les personnes dans leur vie quotidienne”, selon l’étude.
