Alors que l’arrivée prochaine de GM/Cadillac se confirme, la structure américaine reprise sous pavillon General Motors poursuit une campagne de recrutement agressive pour mieux préparer son entrée.
Les échos du paddock de Las Vegas se sont confirmés lundi dans le sens d’une arrivée d’ici 2026 d’une candidature s’appuyant sur la démarche entreprise par Andretti Global reprise directement par General Motors.
L’équipe en préparation des deux côtés de l’Atlantique s’appuiera sur la base européenne de Silverstone, où plus d’une centaine d’ingénieurs et techniciens travaillent sur un châssis répondant à la future réglementation 2026, et sur les équipes GM aux Etats-Unis afin de concevoir un groupe motopropulseur Cadillac pour « la fin de la décennie » (sic).
Moteur Ferrari en attendant Cadillac
En attendant, les voitures seraient propulsées par un moteur client, probablement un V6 turbo hybride Ferrari en récupérant le contrat de fourniture de Sauber qui passera sous la bannière Audi.
Pour renforcer l’équipe constituée avec l’aide du vétéran Pat Symonds, venu directement de la FOM, et sous la direction technique de Nick Chester (ex-Renault), un autre ingénieur expérimenté vient d’être recruté en la personne de Rob White (59 ans). ans) qui officiait encore à Enstone en mai dernier.
Formé comme pilote moteur chez Cosworth avant de rejoindre Renault Sport à Viry-Châtillon, White traverse ensuite la Manche pour devenir directeur opérationnel de Renault F1 puis d’Alpine F1 Team à Enstone. Il occupera le même poste chez GM/Cadillac, comme il l’a lui-même confirmé aux médias britanniques.
Vieilles connaissances
« Je suis heureux de dire que je viens de commencer en tant que directeur des opérations pour Andretti Cadillac et Andretti Global.» a déclaré l’ingénieur anglais avant l’annonce officielle de GM/Cadillac. Je suis ravi de rejoindre l’équipe. Mes premières impressions sont excellentes sur ce qui a été accompli par ceux qui m’ont précédé. Relevons le défi de l’avenir.
White retrouve des visages connus avec lesquels il a travaillé chez Renault F1, à commencer par le directeur technique Nick Chester et l’aérodynamicien Jon Tomlinson, sans oublier Symonds dans un rôle consultatif. Maintenant que l’officialisation de la candidature GM/Cadillac en F1 est confirmée, l’écurie américaine va entrer dans une nouvelle dimension et accélérer sa mise sur orbite.
