Même si elle génère des revenus incroyables, la Formule 1, comme toute autre discipline sportive, doit tenir correctement sa comptabilité. Car ses dépenses sont aussi nettement supérieures à la majorité des disciplines sportives. Cependant, pour trouver le bon équilibre – ou plutôt pérenniser les bons rendements –, une réflexion est menée chaque année concernant les destinations du paddock. Comprendre que les pays qui accueillent la F1 paient pour être le théâtre de la discipline reine du sport automobile. Mais tout le monde ne paie pas le même prix… C’est ce qui explique parfois la disparition de certains GP, dont le GP de France organisé au Castellet pour la dernière fois en 2021 par exemple.
Monaco sauvé des eaux
Evidemment, face à des Etats-Unis friands de spectacle – et mère patrie de Liberty Media propriétaire de la F1 – et des pays du Moyen-Orient prêts à aligner des millions d’euros par dizaines, l’Europe fait pâle figure en comparaison. Chaque renouvellement de contrat pour un pays du Vieux Continent est donc une victoire et à ce titre, Monaco peut avoir le sourire ! La Principauté vient en effet de sécuriser son GP pour les 6 prochaines saisons, soit jusqu’en 2031.. Le contrat, dont le montant n’est pas encore connu, ne prévoit qu’un changement de date avec un Grand Prix désormais disputé le premier week-end de juin et non le dernier de mai. Belle nouvelle pour Monaco qui reste sans doute le plus mythique des circuits de F1, pas forcément pour son tracé urbain et plutôt lent, mais pour son histoire puisqu’elle est inscrite au calendrier depuis le tout premier championnat de Formule 1 en 1950. Nul doute que l’ancienneté et le prestige de cet événement jouent aussi en sa faveur dans les négociations, mais rien ne dit que Spa Francorchamps, Monza ou encore Imola, dont les contrats expirent en 2025, soient épargnés sur la simple base de l’ancienneté ou de la beauté des les lignes…
Publié le 14/11/2024 à 13h01