Dans certains sports, les joies ne sont que de courte durée. Parmi eux, on peut citer avec bonheur le handball. Après de tels JO des Bleus, il est tout simplement scandaleux de ne pas avoir profité de cette dynamique. Faute professionnelle pour les uns, faute professionnelle pour d’autres.
On a tous en tête la gigantesque élimination de l’équipe de France lors des Jeux Olympiques en quarts de finale. Un match qu’elle a tenu face aux Allemandes, pour enfin leur offrir une qualification pour le dernier carré sur un plateau d’argent, et dire adieu à la moindre médaille. Depuis le 7 août 2024, les Bleus n’ont disputé aucun match officiel. Et il n’a fallu que trois petits mois aux Français pour nous faire vivre un cauchemar.
Les Bleus ne surfent pas sur la vague des JO du handball
91 jours après ce merveilleux quart de finale olympique, les hommes de Guillaume Gille ont voulu tirer un trait sur leur traumatisme. Et pour cela, l’Euro Coupe tombait à point nommé. Cette compétition, créée pour préparer la prochaine Coupe du Monde, rassemble la France et trois pays scandinaves ; Norvège, Danemark et Suède. C’est donc face à ces derniers que les Bleus vont se défouler. En effet, leur début de match n’aurait pas pu être pire. En moins d’un quart d’heure, les Français pliaient déjà le jeu et le suspense avec. Les coéquipiers d’Hugo Descat donnent l’avantage aux Suédois 10-1, qui ont déjà pris leurs deux temps morts. Presque du jamais vu.
Le public orléanais ne s’attendait certainement pas à un tel gâchis, presque gêné de célébrer les buts français tant le rouleau compresseur va dans un sens. Pire encore, les champions d’Europe en titre ne gèrent pas leur avance, mais l’augmentent sans pitié à vingt minutes du terme. (27-15). Bien aidée par un relâchement (enfin !) des Français, la Suède réduit l’écart et s’en sort avec une gifle (37-31). Nous avions imaginé un tout autre retour sur les terrains pour cette équipe de France qui, pour changer, nous déçoit une nouvelle fois.
« Un premier pas dans la bonne direction et qui nous permet de sortir progressivement des Jeux » Guillaume Gille
