Le temps ne semble avoir aucune influence sur Fernando Alonso. A 43 ans, l’Espagnol vit cette année sa 21e saison en Formule 1, un record. Elle traverse les époques, de l’hégémonie de Michael Schumacher à ses débuts en 2001 à celle de Max Verstappen actuellement.
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Preuve de sa longévité, Fernando Alonso a partagé le paddock avec le père du Néerlandais, Jos, en 2001 et 2003. “Je pense que la jeune génération me considérait un peu vieux, car je suis sûr que leurs parents parlaient de mes titres de champion du monde, de mes victoires avec Renault, McLaren et Ferrari, ce genre de choses.”analyse Alonso dans une interview partagée par Aston Martin.
Le nouveau boom de 2023
Après deux années sabbatiques en 2019 et 2020, le double champion du monde a fait son retour en 2021 chez Alpine. Une saison marquée par sa 3e place au Grand Prix du Qatar, plus de sept ans après son dernier podium en Hongrie (2e avec Ferrari en 2014). Alonso croit vraiment “a attiré une jeune génération” l’année dernière, alors qu’elle pouvait être considérée par cette dernière comme “un peu vieux”.
« L’année dernière a été un signal d’alarme pour la jeune génération. Soudain, je me suis dit : « Wow, vous savez, ce Fernando Alonso est toujours là, toujours compétitif, et je veux le soutenir. Ce que mes parents ont dit à son sujet doit être vrai. » L’Espagnol a permis de créer un lien entre “deux générations de fans très différentes”. L’Espagnol constate cette passion commune autour des circuits, dans les aéroports ou dans le musée qui lui est dédié à Oviedo.
L’influence d’Alonso
Fernando Alonso est fier de l’influence qu’il peut avoir sur différentes générations, notamment les plus jeunes. Le numéro 14 a été contraint de quitter régulièrement sa région natale lorsqu’il était jeune, face au manque d’infrastructures dans les Asturies. Outre les différentes monoplaces ou casques qui ont marqué sa carrière, exposés dans les différentes salles du musée, ce dernier comprend une piste de karting sur laquelle les jeunes peuvent s’entraîner.
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“Aujourd’hui, c’est très gratifiant pour moi de voir les enfants utiliser et profiter de la piste de karting que j’ai construite dans les Asturies”témoigne Alonso. « Le sport automobile m’a beaucoup apporté et je suis heureux de pouvoir le redonner aux fans et aux générations futures. J’espère qu’ils tomberont amoureux de ce sport autant que moi. »
Une 33e victoire à venir ?
Fernando Alonso a un contrat qui le mène jusqu’à la saison 2026 avec Aston Martin. L’écurie britannique voit ses ambitions revues à la hausse pour les années à venir avec de toutes nouvelles infrastructures et le recrutement d’Adrian Newey. L’Espagnol veut prendre son temps et attendre l’entrée dans la nouvelle ère de la F1 en 2026 pour voir “Combien d’années de pilotage encore [il va pouvoir] ça passe quand même » dans la discipline. Une décision qui sera prise en concertation avec le nouveau directeur technique de Silverstone et le propriétaire de l’équipe, Lawrence Stroll.
Alonso ne s’en cache pas, l’objectif est de décrocher une 33e victoire de sa carrière, alors que la dernière remonte à 2013 lors du Grand Prix d’Espagne à Barcelone. « Nous faisons tout ce que nous pouvons en équipe pour faire de cela une réalité. Ce serait très spécial si nous réussissions. Ce serait spécial pour moi, spécial pour Aston Martin Aramco et spécial de récompenser toutes ces personnes qui m’ont soutenu tout au long de ma carrière. »
Lors du Grand Prix de Hongrie en 2003, l’Espagnol est devenu le plus jeune vainqueur de la course à seulement 22 ans (Verstappen, Vettel et Leclerc ont depuis amélioré cette marque). Alonso pourrait cette fois, en 2026, entrer dans le Top 5 des plus vieux vainqueurs de Grand Prix si son rêve se réalise. Il lui faudra cependant rester encore quelques années pour battre le record de Luigi Fagioli et sa victoire au GP de France en 1951, à 53 ans.
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