Nous serons à la CAN 2025 !

Nous serons à la CAN 2025 !
Nous serons à la CAN 2025 !

Victorieuse du match aller à Annaba, qui comptait pour la J3 des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2025, l’Algérie devait vaincre le Togo pour se qualifier définitivement.

Éliminatoires pour la Coupe d’Afrique des Nations 2025 – J4
Stade de Kégué (Lomo, Togo)
Arbitre : Jean-Jacques N’dala Kambo (RDC)

Aller 0-1 Algérie
Buts : Bensebaini (18′,
sp)

Cards: Aït-Nouri (55′), Agbagno (55′), Guendouz (90+3′)

Aller : 16 – Barcola, 13 – Amevor, 5 – Boma, 15 – Romao, 12 – Atté, 6 – Aziangbe (11 – Narey, 65′), 14 – Aholou, 17 – Dermane, 18 – Klidje (7 – Fessou, 65 ‘), 22 – Agbagno, 8 – Denkey/Entr. : N. Daré

Algérie : 1 – Guendouz, 2 – Mandi (c), 4 – Tougaï, 21 – Bensebaïni, 15 – Aït-Nouri, 14 – Boudaoui, 6 – Zerrouki (19 – Zorgane, 70′), 8 – Aouar (7 – Mahrez, 70′), 12 – Benzia (10 – Benrahma, 63′), 18 – Amoura (9 – Bounedjah, 80′), 11 – Gouiri (25 – Radouani, 70′)/ Entr. : V. Petkovic

Vladimir Petkovic se présente au public au Stade de Kégué avec un onze de départ qui, en apparence (seulement), s’inscrit dans la continuité de ce qui avait été aligné à l’aller. Quelques changements sont néanmoins notables : Boudaoui, bon lors de son entrée à la mi-temps, débute cette fois le match ; le trio Amoura – Gouiri – Benzia remplace Benrahma – Bounedjah – Mahrez. Pour le reste, ce sont les mêmes hommes qui sont présents.

Dans le combat

Nibombé Daré, sélectionneur du Togo, a été clair : ce match retour devrait être l’occasion pour son équipe de rebondir, rapidement. Il considère ainsi que jouer peu de temps après sa lourde défaite à Annaba était une opportunité, bien plus qu’un fardeau.

Les Éperviers s’efforcèrent de transformer ces paroles de Daré en réalité. Les Togolais imposent ainsi un rythme et un jeu non inintéressant à une Equipe Nationale qui reste pourtant très propre. La qualité technique des Verts, évidemment bien supérieure à celle de leurs adversaires, leur permet de conserver une domination globale, ce qui ne les empêche pas de souffrir par moment.

On remarque vite que ce n’est pas le même schéma qu’au Stade du 19 mai 1956 : l’Algérie, qui exhibe également son nouveau maillot vert, semble évoluer dans un 3-1-5-1 compact qui met en avant certains joueurs. (Boudaoui, Zerrouki). Pourtant, c’est d’un défenseur, Bensebaïni, qu’un superbe centre se dirige vers Gouiri, qui obtient intelligemment un penalty.

Le penalty obtenu par Gouiri

La relation Gouiri – Bensebaïni, qui s’est illustrée positivement à plusieurs reprises en première période, permettra ainsi au second de transformer le penalty avec une sérénité aussi déconcertante que celle dont il fera preuve lors de ses interventions défensives.

Le but de Bensebaïni

Malgré cette ouverture du score, l’Algérie a concédé quelques occasions. Tougaï, visiblement pas dans son match, se rend coupable de diverses erreurs qui auraient pu lui coûter cher. Guendouz, de son côté pas aidé par un terrain de qualité inégale, a manqué de peu d’être surpris mais, par réflexe, a réussi à repousser un coup franc adverse, à terre et particulièrement vicieux.

L’impact physique négatif est également fort. A plusieurs reprises, les Algériens ont été plaqués, séchés ou sévèrement écrasés. Amoura, d’un coup de coude, voit son sourcil se briser et le sang couler. Il reviendra avec un bandeau sur la tête, comme aux plus belles heures d’Halliche, Feghouli ou Benlamri.

Malgré ces turbulences, l’Équipe Nationale rentre aux vestiaires avec l’avantage au score (0-1) et des séquences de jeu très intéressantes par moments.

Il faut savoir serrer les dents

Dès le début de la seconde période, le rythme intense reprend. Le terrain, encore inégal et au comportement imprévisible, ne facilite pas la tâche des comédiens et on comprend, lorsque Gouiri reçoit un ballon qui semble avoir été passé trop fort par Boudaoui, et que ce même Gouiri rate inexplicablement son tir, qu’elle est un problème pour le jeu.

Derrière, quelques approximations ici et là contribuent à cette impression de rencontre peut-être folle. Guendouz rate par exemple une sortie aérienne en captant mal le ballon. Sans doute conscient de cet état de fait, Vladimir Petkovic réorganise son équipe et passe à quatre défenseurs derrière.

Parmi les erreurs constatées, une mauvaise relance de Zerrouki et un tir togolais que repousse Guendouz, très sollicité. Un gardien qui met trop d’accent est le signe d’une fébrilité défensive qui peut coûter cher. Petkovic est en action plutôt qu’en réaction : il effectue quatre changements, dont trois d’un coup avec les entrées de Benrahma, Mahrez, Zagence et Radouani à la place de Benzia, Gouiri, Zerrouki et Aouar. Bounedjah remplacera alors Amoura.

A la 86ème minute, on aurait pu s’attendre à un deuxième but mais le hors-jeu et la maladresse l’en ont empêché. Guendouz apparaîtra plus serein et de plus en plus décisif, comme sur une énième tête dangereuse dans le temps additionnel ou sur une seconde, toujours dans le même temps additionnel. Mahrez, en réponse, a envoyé de manière intéressante Radouani qui a adressé un centre puissant devant les cages, finalement capté par personne. Un ultime sacrifice de Bensebaïni réalisera l’essentiel : victorieuse, invaincue, avec douze points en quatre matches, l’Algérie assure définitivement sa place à la CAN !

DZpied

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Le Real Madrid a trouvé le remplaçant de Modric !
NEXT Scandale à l’étranger, un joueur du PSG face à la justice