Aston Martin F1 a déjà tiré un trait sur sa saison 2024 et prépare le développement du futur AMR25 qui roulera l’année prochaine. C’est le directeur de l’équipe, Mike Krack, qui l’a révélé, alors que les équipes se concentreront à partir de janvier sur la transition vers la nouvelle réglementation prévue pour 2026.
« Cela fait déjà plusieurs semaines qu’il faut se concentrer sur l’avenir » expliqua Krack. « Il est évident que le délai de production des pièces à venir a été signé il y a quelque temps. Pour l’instant, nous nous concentrons sur l’année 2025. »
Le Luxembourgeois explique également que l’équipe de Silverstone a besoin de progresser sur le plan opérationnel et que cela est en cours dans tous les domaines : « Vous utilisez de nombreux indicateurs pour vérifier où vous en êtes, si vous progressez, si vous ne progressez pas. Par exemple, les arrêts aux stands.
«Quand nous avons commencé en 2022 à mettre en place ces mesures, nous avons fixé des objectifs et nous voyons où nous en sommes, nous voyons clairement les progrès en termes de cohérence et de rapidité. Nous faisons également des débuts fantastiques. Il y a beaucoup de points positifs. Avec beaucoup de processus, nous faisons de bons progrès.
Tom McCullough, directeur des performances d’Aston Martin, a expliqué pourquoi la fin de la saison 2024 ne peut plus être une priorité : « En ce moment, nous sommes dans une phase où nous sommes très occupés par beaucoup de choses. Par rapport à d’autres équipes, nous venons littéralement d’emménager dans les bâtiments 2 et 3 de notre nouveau campus.
« Nous avons des réunions avec Honda, des réunions en face-à-face, car nous sommes très concentrés sur ce que nous faisons pour 2026. C’est aussi une phase où la charge de travail pour la voiture 2025 s’accélère vraiment. En fait, le développement de la voiture 2024 est en déclin.
McCullough a conclu en soulignant l’éventail des tâches à accomplir au cours de cette phase : “Qu’il s’agisse d’évaluations des ressources humaines ou de voitures qui roulent plus vite, nous avons beaucoup à faire.”
