Étudier au Luxembourg avec une bourse, un casse-tête décrypté

« Quelles démarches dois-je suivre pour bénéficier d’une aide lorsque je pars étudier au Luxembourg ? » C’est l’une des questions fréquemment posées à la Maison du Luxembourg de l’Eurométropole de Metz, qui a réservé son jeudi après-midi au thème « Bourses d’études frontalières France/Luxembourg ». « Nous organisons ce type d’événement pour pouvoir leur expliquer toutes les démarches puis les orienter », explique Monique Fey, agente d’accueil au Clous, entité locale du Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous).

Le service public de la Maison du Luxembourg voit également de nombreux jeunes intéressés à étudier au Grand-Duché. «Je ne connais pas exactement leur domaine de compétence, mais ils se tournent vers le Luxembourg pour suivre des cours en anglais et avec l’ambition d’y trouver plus facilement du travail», assure un de ses salariés, qui constate une «stratégie pour le avenir » parmi les jeunes. « Quand je leur demande s’ils envisagent d’y faire carrière, ils répondent tous par l’affirmative. »

L’une des étapes les plus importantes à mentionner est que la première demande doit être effectuée auprès du Crous Lorraine entre mars et mai. « La bourse dépend avant tout du pays de résidence », information répétée à plusieurs reprises lors de l’entretien, car « peu connue ».

Le dossier de l’étudiant est ensuite analysé et si sa bourse est acceptée, il pourra bénéficier d’une enveloppe comprise entre 100 et 700 euros par mois selon sa situation. Une fois la réponse de la France obtenue, une seconde demande pourra être faite côté luxembourgeois, d’aide financière de l’Etat, AideFi via MyGuichet.lu, si au moins un des parents travaille au Luxembourg. Selon les établissements, la région Grand Est peut également aider l’étudiant.

La Maison du Luxembourg Messina propose très souvent des thématiques pour les frontaliers, de la fiscalité aux retraites en passant par la mobilité. “Avec la nouvelle convention fiscale franco-luxembourgeoise qui entrera en vigueur cette année, l’accompagnement des frontaliers sur ce sujet sera très demandé.”