L’investisseur avisé | Haivision ne fait plus l’unanimité

L’investisseur avisé | Haivision ne fait plus l’unanimité
L’investisseur avisé | Haivision ne fait plus l’unanimité

Chaque dimanche, nous mettons en lumière des éléments d’actualité financière et boursière qui peuvent être utiles aux investisseurs, mais qui auraient pu passer inaperçus.

Fournisseur montréalais de solutions de diffusion vidéo en temps réel, Haivision ne fait plus l’unanimité sur Bay Street.

Haivision a perdu deux suggestions d’achat en milieu de semaine après avoir annoncé des performances financières de fin d’année décevantes et décidé de ne plus proposer de prévisions aux investisseurs.

Les quatre analystes qui suivent officiellement les activités de la société ont tous recommandé le titre avant la publication des résultats. L’analyste Nick Corcoran d’Acumen et Robert Young de Canaccord ne recommandent plus l’achat.

Bank of America propose depuis mardi d’abandonner le titre de avant notre ère. L’analyste David Barden affirme que les risques pesant sur la valeur du titre sont à la baisse jusqu’à ce que le fournisseur de services technologiques basé à Montréal puisse fournir plus de clarté pour résoudre les problèmes de dette et de distribution de dividendes. Des ventes d’actifs sont à prévoir, selon lui, et une baisse du dividende n’est pas impossible. Il s’attend à une autre année difficile pour les entreprises de télécommunications canadiennes.

Son camarade Maher Yaghi, du Scotia, soutient pour sa part dans une note publiée vendredi que BCE est sous-évaluée sans toutefois en recommander l’achat. Il admet cependant qu’il pourrait y avoir une opportunité intéressante pour un investisseur à long terme. Il considère BCE comme un actif précieux et rentable que les marchés ont du mal à évaluer correctement en raison de la politique de dividendes. « BCE n’a aucun problème des flux de trésoreriemais plutôt un problème de ratio de distribution. »

Dans sa note, il compare le profil et la valorisation de BCE avec la situation qui prévalait en 2007 lorsque des fonds d’investissement privés ont tenté de l’acquérir et une fusion avec Telus était discuté en coulisses. Sa comparaison montre que BCE est aussi sous-évaluée qu’elle l’était à l’époque et que le titre semble encore plus attrayant compte tenu des flux de trésorerie que BCE devrait générer au cours des prochaines années.

Le Canadien National a retrouvé le soutien de TD plus tôt cette semaine. L’analyste Cherilyn Radbourne suggère maintenant d’acheter les actions du transporteur ferroviaire de Montréal. Elle souligne que le titre se négocie à rabais par rapport à ses pairs et ajoute que comparer les résultats avec ceux de l’année dernière sera avantageux en 2025.

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« La confiance des investisseurs à l’égard du CN s’est affaiblie au cours de la dernière année en raison des révisions à la baisse des prévisions. » Le conflit de travail et la période d’incertitude de plusieurs mois provoqués par la décision du gouvernement de demander au Conseil canadien des relations industrielles de réexaminer la question de savoir si le rail est un service essentiel ont freiné considérablement les profits, selon elle, car le Cette situation a conduit à un détournement du trafic intermodal international vers les ports américains.

« Le CN a été beaucoup plus touché par le processus que le CP, car il possède une franchise intermodale internationale plus importante et il transporte également davantage de marchandises à destination des États-Unis via un port canadien (principalement via Prince Rupert), ce qui est le type de trafic le plus susceptible d’être touché. être détournés en réponse à l’incertitude. »

L’analyste Cameron Doerksen de la Financière Banque Nationale souligne pour sa part dans une note envoyée lundi à ses clients que la patience des investisseurs envers le CN semble s’épuiser après une performance décevante en 2024, et que le tarif du risque demeure une menace dans le à court terme. «Je garde néanmoins espoir d’une meilleure année en 2025, mais le CN devra faire preuve d’une meilleure exécution pour que le titre progresse de manière significative», maintient-il, retenant sa suggestion d’achat, mais abaissant ses attentes.

Le distributeur montréalais d’équipements de rénovation Quincaillerie Richelieu a présenté jeudi une performance trimestrielle meilleure que prévu et la direction s’attend à ce que le marché de la rénovation retrouve sa vigueur cette année. Les investisseurs ont également appris que le chef de la direction financière, Antoine Auclair, assume désormais le rôle de chef de l’exploitation en plus de ses fonctions actuelles. L’analyste de la CIBC, Hamir Patel, voit ce changement d’un bon œil, car il devrait rassurer les investisseurs sur les plans de succession probables lorsque le PDG Richard Lord prendra sa retraite.

La Bourse de New York et le NASDAQ resteront fermés lundi à l’occasion de la fête de Martin Luther King. Ce ne seront pas des vacances comme par le passé. La cérémonie d’investiture de Donald Trump lundi ouvrira la porte à des annonces politiques intéressantes, notamment pour ceux qui s’intéressent aux cryptomonnaies, mais aussi pour les cambistes et les investisseurs qui suivent de près les menaces de tarifs douaniers et leurs conséquences. impacts sur les devises et les bénéfices des entreprises des deux côtés de la frontière.

Titres québécois de BMTC, Dette et Le piège tous ont atteint cette semaine un sommet en 52 semaines à la Bourse de Toronto.

En revanche, ceux de avant notre ère, Colabor, TVA, CN, Stella Jones, Groupe Dynamiter et Connu a atteint son plus bas niveau des 52 dernières semaines cette semaine.

 
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