Un volume de plus de 1.220 milliards de dirhams à fin septembre 2024 – Aujourd’hui le Maroc

Un volume de plus de 1.220 milliards de dirhams à fin septembre 2024 – Aujourd’hui le Maroc
Un volume de plus de 1.220 milliards de dirhams à fin septembre 2024 – Aujourd’hui le Maroc

l’Office des Changes accuse une augmentation de 6% du volume des transactions courantes.

Balance des paiements : L’aggravation du déficit du compte courant résulte du développement du déficit croissant des biens ainsi que de l’amplification du déficit des revenus primaires.

Le déficit de la balance courante s’aggrave au troisième trimestre 2024. A fin septembre, il s’établit à environ 17,5 milliards de dirhams contre 7,3 milliards de dirhams enregistrés à la même période de l’année précédente. Une évolution qui, selon l’Office des changes, s’explique par l’augmentation de 8,3 milliards de dirhams du déficit des biens. Cette dernière s’est établie à environ 199 milliards de dirhams pour les neuf premiers mois de 2024 contre 190,7 milliards de dirhams un an auparavant. À cela s’ajoute l’amplification du déficit du revenu primaire. Il est passé de -16,9 milliards de dirhams en septembre 2023 à -21,8 milliards de dirhams un an plus tôt, soit une hausse de 4,9 milliards de dirhams. Par ailleurs, l’excédent des services reste quasiment stable par rapport à la même période de l’année précédente. On note ainsi un excédent de 101,8 milliards de dirhams. Soutenu par les transferts des Marocains du monde entier, le solde excédentaire des revenus secondaires s’améliore. Il a grimpé à 101,5 milliards de dirhams contre 98,4 milliards de dirhams une année auparavant, marquant une consolidation de 3,1 milliards de dirhams sur un an. Globalement, l’Office des Changes affiche une hausse de 6% du volume des transactions courantes. Elle s’élève à 1.220,7 milliards de dirhams à fin septembre, en amélioration de 69,4 milliards de dirhams, par rapport à fin septembre 2023. Cette hausse est portée, selon l’Office des changes, par une hausse des recettes et des dépenses. Les recettes se sont établies à 601,6 milliards de dirhams contre 572 milliards de dirhams une année auparavant tandis que les dépenses ont atteint 619,1 milliards de dirhams contre 579,3 milliards de dirhams.

Aggravation de 4% du déficit de la balance commerciale

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L’évolution des principaux indicateurs du commerce extérieur montre également une augmentation du déficit de la balance commerciale. Cette dernière s’est dégradée de 4%, passant de 214,2 milliards de dirhams à 222,9 milliards de dirhams en un an à fin septembre 2024.
En valeur, cette hausse est estimée à 8,7 milliards de dirhams. Dans ce contexte, le taux de couverture est passé de 59,5% à 59,8% pour les neuf premiers mois de 2024. Cet écart résulte de l’augmentation des échanges de biens. On note ainsi une hausse de 4,8% des importations. Les achats se sont ainsi établis à environ 554,4 milliards de dirhams à fin septembre contre 528,9 milliards de dirhams à la même période de l’année dernière, soit 25,4 milliards de dirhams supplémentaires. De leur côté, les exportations ont augmenté de 5,3%, soit 16,8 milliards de dirhams supplémentaires. Les expéditions ont ainsi atteint une valeur de 314,7 milliards de dirhams contre 331,5 milliards de dirhams une année auparavant.

Consolidation de 13,6 milliards de dirhams d’actifs financiers

Du côté des investissements internationaux, la position extérieure globale, qui reflète la situation patrimoniale de l’économie marocaine vis-à-vis du reste du monde, fait apparaître une situation d’endettement net de 785 milliards de dirhams contre 787,8 milliards de dirhams à fin juin 2024. Commentant cette situation, l’Office des changes note une augmentation de 13,6 milliards de dirhams des actifs financiers et de 10,8 milliards de dirhams des engagements financiers. Se référant à l’Office des changes, l’augmentation de l’encours des actifs financiers est principalement la conséquence des hausses respectives de 5,4 milliards de dirhams et de 4,2 milliards de dirhams de l’encours de la composante « autres investissements ». et « investissements de portefeuille ». Parallèlement, la hausse des engagements financiers s’explique par l’augmentation de 13,1 milliards de dirhams enregistrée dans l’encours des « investissements directs », atténuée principalement par la baisse de 2,6 milliards de dirhams de l’encours des « investissements de portefeuille ».

 
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