La SNCF défend sa politique tarifaire

La SNCF défend sa politique tarifaire
La SNCF défend sa politique tarifaire

La SNCF a annoncé une hausse de 1,5% du prix des billets de train, une hausse justifiée par la nécessité de financer ses investissements et d’absorber la hausse de ses coûts.

Une augmentation limitée mais nécessaire

Cette augmentation moyenne représente 70 centimes par billet, selon Alain Krakovitch, directeur de TGV Intercités. Ce dernier souligne que cette hausse reste inférieure au taux d’inflation attendu, affirmant que la SNCF maintient son engagement en faveur de la protection du pouvoir d’achat de ses clients.

En pratique, le prix moyen du billet passera à 47 euros, avec des variations comprises entre 1 et 7 euros selon la distance parcourue. Les abonnés ne sont pas épargnés : les forfaits mensuels et hebdomadaires des lignes à grande vitesse augmenteront de 10 %, tandis que les abonnements TGV Max et TGV Max+ connaîtront une hausse moyenne de 4 %. Pour les trajets internationaux, comme ceux opérés par Eurostar ou Lyria, les adaptations tarifaires suivront des principes similaires, adaptés à chaque contexte national.

La direction de la SNCF justifie ces augmentations par des investissements massifs, comme l’acquisition de 115 TGV-M pour un coût de 3,5 milliards d’euros, et la modernisation de 104 rames existantes. Ces efforts s’inscrivent dans une stratégie visant à rendre les trains plus attractifs et à répondre à une demande en constante augmentation, illustrée par une fréquentation record en 2024, avec 130 millions de voyageurs à bord des TGV.

La politique tarifaire de la SNCF sous contrôle

La SNCF insiste toutefois sur sa volonté de maintenir l’accessibilité du train. Les premiers prix resteront inchangés, notamment pour les billets Ouigo, dont plus de la moitié sont vendus à moins de 30 euros. Les cartes Avantage et Liberté conservent également leurs tarifs actuels, fixés respectivement à 49 et 349 euros, avec les mêmes taux de réduction. ” Les prix bas, notamment lors de l’ouverture des soldes, restent inchangés », a assuré Alain Krakovitch.

Face aux critiques concernant la hausse régulière des prix ces dernières années, la SNCF souligne que les hausses restent modérées par rapport à l’inflation. Entre 2023 et 2024, les prix avaient augmenté de 2% en moyenne, alors que sur cinq ans, la hausse cumulée est estimée à environ 8%, bien en deçà des 18% d’inflation observés sur la même période.

Enfin, la compagnie ferroviaire se félicite de supporter elle-même la moitié de la hausse de ses coûts prévue pour 2025, soulignant qu’elle ne bénéficie d’aucune subvention sur les billets TGV, financés uniquement par les passagers. Cette maîtrise des coûts et des tarifs s’inscrit dans une volonté de faire du train une alternative de transport durable et compétitive pour tous.

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