« 2025 s’annonce aussi comme une année compliquée… »

« 2025 s’annonce aussi comme une année compliquée… »
« 2025 s’annonce aussi comme une année compliquée… »

Si cette hausse des prix est globalement relativement contenue, certaines catégories de produits ont connu des hausses nettement plus marquées.

« Dans les catégories de produits, et toujours en moyenne, on constate que la diététique, les compléments alimentaires et les barres protéinées ont augmenté de 20 % chez Colruyt, ce qui représente la plus forte hausse. Le chocolat continue de progresser chez tous les détaillants, que ce soit chez Colruyt, Delhaize ou Carrefour, et ce n’est pas fini. Nous aurons encore des augmentations en 2025, il est donc judicieux de s’approvisionner pendant qu’il est encore temps !

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Les jus de fruits chez Carrefour et les huiles chez Delhaize ont également enregistré un bond de 7%.

« Si l’on regarde les marques, les tendances se confirment avec Biover chez Colruyt pour les compléments. On constate également une augmentation du café Douwe Egberts chez Carrefour de 15%, un phénomène probablement dû aux mauvaises récoltes au Brésil et en Afrique. “

Christophe Echement s’étonne de constater que la marque Delhaize est celle qui a le plus progressé tous segments confondus avec la marque au Lion. “C’est notamment le cas du chocolat (23%), des huiles (12%) et du non-alimentaire (19%). Delhaize a resserré les prix de sa propre marque après une année chaotique en termes d’organisation.»

Individuellement, on observe aussi que le chocolat fait toujours partie des produits qui ont le plus augmenté, avec également un double prix pour les fameuses roulettes Haribo chez Colruyt, les non moins célèbres Rillettes Bordeau Chesnel, qui voient leur prix augmenter de 70 %, et Alpro le lait d’avoine chez Delhaize, qui grimpe de 82%.

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« 2025 s’annonce aussi comme une année compliquée pour les marques, qui se retrouvent face à de grands distributeurs les incitant à proposer des promotions (les marques paient généralement ces promotions) afin d’attirer les consommateurs. Il ne faut pas oublier que les prix que l’on voit en magasin sont souvent 25 à 45 % plus élevés (et parfois bien plus) que ceux pratiqués par les marques aux distributeurs.

 
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