Le taïwanais TSMC continue de s’imposer comme un leader mondial dans la production de semi-conducteurs indispensables à nos appareils technologiques. Une position que la Corée du Sud envie.
Les succès se succèdent pour TSMC. L’entreprise taïwanaise, spécialisée dans la production de semi-conducteurs, a enregistré sa meilleure performance financière depuis 1999. Elle continue également de creuser un écart technologique important avec ses concurrents grâce à l’adoption d’un procédé de gravure en 2 étapes très convoité. n.m. Un succès qui suscite l’intérêt des Corée du Sud, qui envisage de créer un concurrent potentiel, financé par l’Etat, et baptisé KSMC.
Un projet estimé à 13 milliards d’euros
Pour atteindre KSMC, WCCFTech rapporte que la Corée du Sud devrait investir jusqu’à 20 000 milliards de won coréens, soit plus que 13 000 milliards d’euros en conversion brute. Une somme astronomique qui aurait plusieurs objectifs
D’une part, cela permettrait de rivaliser technologie de pointe de TSMC en développant des procédés avancés tels que la gravure en 2 nm. D’un autre côté, cela servirait à soutenir la production de masse de puces utilisant des technologies plus traditionnelles, permettant à plus de « 250 entreprises sans usine de prospérer », déclare le professeur Kwon Seok-jun de l’Université Sungkyunkwan à Fil d’affaires coréen. D’autres intellectuels et industriels coréens soulignent qu’avec le soutien de l’État, KSMC pourrait adopter un écosystème similaire à celui de TSMC.
Rentabilité à long terme
LE premières projections Les Sud-Coréens estiment que l’opération pourrait générer, d’ici 20 ansl’équivalent de 196,8 milliards d’eurosfaisant de ce projet une initiative très rentable. En 2047, KSMC pourrait même devenir l’un des leaders de l’industrie des semi-conducteurs, selon ces constructeurs.
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