Même si la crise de l’immobilier professionnel n’est pas terminée, les observateurs s’accordent à dire que les prochains mois seront le bon moment pour investir dans ce secteur. Le niveau actuel des prix, la baisse des taux d’intérêt, l’appétit des entreprises pour les locaux en centre-ville sont autant de facteurs positifs. Les sociétés de placement immobilier (SCPI) peuvent donc être intéressantes, à condition de se poser les bonnes questions avant d’investir.
La SCPI est-elle faite pour moi ?
Si les experts estiment que c’est le bon moment pour commencer à se réintéresser au secteur immobilier, la SCPI n’est pas le placement privilégié pour bénéficier d’un éventuel rebond des marchés. Bien sûr, lorsque la valeur du bien s’apprécie dans le temps, le prix de l’action augmente, mais la SCPI est avant tout un produit de rendement, c’est-à-dire qu’elle procure des revenus (celui des loyers des immeubles détenus par le fonds) comme le plus régulier possible. Sans oublier que la SCPI est un produit à long terme, sa durée de détention recommandée est d’au moins dix ans. Il s’adresse donc à ceux qui souhaitent obtenir des revenus complémentaires, pour la retraite par exemple.
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Dans quoi investit la SCPI ?
Après la mode des SCPI thématiques qui investissent sur une niche particulière – santé, logistique, hôtellerie… –, les fonds diversifiés reviennent sur le devant de la scène. Il s’agit de profiter des différents cycles économiques affectant un secteur – bureaux, entreprises – ou une région ou un pays. D’une manière générale, les investissements de la SCPI doivent être bien répartis. Soyez attentif aux cas où un bien immobilier ou un immeuble représente une part importante du portefeuille. Autre indicateur à surveiller : le taux d’occupation financier qui permet de savoir si les actifs de la SCPI sont correctement loués. Il doit être le plus haut possible.
Y a-t-il des actions en attente de vente ?
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