La compagnie aérienne Japan Airlines a été la cible d’une attaque informatique jeudi. “Il est probable que cela ait un impact sur les opérations aériennes”, entraînant notamment des retards, a-t-elle indiqué. Elle a interrompu la vente des billets pour le reste de la journée.
“Nous pouvons confirmer que nous avons été victimes d’une cyberattaque et que nous gérons la situation”, a déclaré un porte-parole de la deuxième compagnie aérienne japonaise.
JAL a rapporté sur le réseau social
“La cause de la panne a été identifiée et traitée […] Nous vérifions actuellement l’état de récupération du système », a-t-elle ajouté plus tard. La vente de billets a été interrompue pour les vols intérieurs et internationaux au départ jeudi, a-t-elle indiqué.
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Au moins neuf vols intérieurs et plusieurs vols internationaux ont déjà subi des retards, rapportent plusieurs médias locaux.
Piratage en série
La valeur de l’action JAL a perdu jusqu’à 2,5% dans la matinée à la bourse de Tokyo avant de se redresser légèrement. Vers 3h00 (en Suisse), il reculait de 1,3% dans un marché orienté à la hausse.
Il s’agit de la dernière cyberattaque d’une longue série contre des entreprises et agences japonaises. Fin 2023, l’agence spatiale japonaise (JAXA) avait annoncé avoir subi des « accès non autorisés », admettant que la sécurité d’une partie de ses données avait été « compromise ».
En juillet de la même année, le port de Nagoya (centre), le plus important de l’archipel en termes de trafic, est paralysé par une attaque de ransomware, attribuée au groupe russophone LockBit.
>> Une lire : Le leader russe du groupe cybercriminel LockBit identifié et sanctionné
Et l’agence japonaise de cybersécurité (NISC) elle-même a été infiltrée par des pirates informatiques pendant neuf mois, selon les médias.
En février 2022, le plus grand constructeur automobile mondial, Toyota, a été contraint de suspendre toute sa production dans le pays pendant une journée en raison d’une cyberattaque touchant l’un de ses fournisseurs.
Plus récemment, en juin, le très populaire site japonais de partage de vidéos en ligne Niconico a dû suspendre temporairement ses services en raison d’un piratage à grande échelle, a indiqué son opérateur.
afp/jtr
