Par
Chrismaël Marchand
Publié le
19 décembre 2024 à 20h46
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Depuis 13 ans, l’épineux affaire de « l’aqueduc Trotte-Boeuf » ruine la vie du municipalité de Couville (Manche), engaged in a standoff with SNCF Réseau.
Un nouvel épisode a eu lieu ce jeudi 19 décembre 2024 devant le cour administrative d’appel from Nantes (Loire-Atlantique).
SNCF Réseau demands 1.1 million euros
SNCF Réseau demands 1.1 million euros à la commune de Couville de remboursement du travail de remplacement d’une tuyère qui passe sous la voie ferrée de la ligne Paris-Cherbourg pour permettre l’écoulement de l’eau the Trotte-Boeuf.
Une somme insurmontable pour une commune de 1 249 habitants dont budget annuel soit 820 000 €. Dans novembre 2023le tribunal administratif de Caen (Calvados) avait a rejeté la demande of SNCF Réseau. But the compagnie ferroviaire fait appel de la décision.
La SNCF avait constaté à partir de 2010 un ” dégradation de la buse métallique » qui a permis la déviation du cours d’eau. Elle a alors lancé un « alerte dangereuse ” au préfet une première fois, avant de répéter 2013 et dans 2016.
En l’absence de travaux de remplacement de la buse réalisés par la commune, l’entreprise les avait réalisés elle-même, 14 novembre 2017 au 12 novembre 2018.
Après deux ans de négociationsSNCF Réseau a finalement délivré une « injonction » à la mairie de Couville et au préfet – soutenus par le ministère de la Transition écologique – pour verser 1,1 million d’euros pour rembourser le coût des travaux. Mais cela a été refusé par deux décisions « implicites » du 15 juin 2021.
The public rapporteur disavows SNCF Réseau
Le tribunal administratif de Caen a ensuite désavoué l’entreprise, dans un jugement en date du 24 novembre 2023 : c’était « à elle » d’entretenir elle-même la tuyère, estimaient-ils. les premiers juges.
Le bon état du ponceau – qui est « recouvert d’un remblai » et « date de la Seconde Guerre mondiale » – revêt en effet une certaine importance : il est « le prolongement bâti de l’aqueduc ferroviaire », « participe nécessairement à sa construction ». bon fonctionnement de l’écoulement de l’eau » et « garantit la solidité de la structure » a été rappelé lors de l’audience.
Ce jeudi, lors du procès en appel, le rapporteur public a recommandé aux juges de confirmer la décision du tribunal de Caen : la buse constitue « un accessoire indissociable » de l’aqueduc, estime-t-il également.
L’avocat de SNCF Réseau a contesté le caractère « accessoire » de cette buse.
Si vous le conservez, nous pourrions alors, dans ce cas, appliquer ce raisonnement à de nombreux bâtiments et structures. L’approche adoptée par le tribunal administratif et le rapporteur public de la notion de accessoire est trop souple.
Délibéré dans environ un mois
En revanche, l’avocate de la commune de Couville, du cabinet Juriadis de Caen, s’est évidemment dite « totalement souscrite » à la conclusions du magistratt. « S’il y a un aqueduc, c’est parce qu’il y a une voie ferrée. L’aqueduc et le ponceau doivent être considérés comme un seul ouvrage», a-t-elle expliqué.
Le préfet de la Manche n’était ni présent ni représenté par un avocat.
La cour administrative d’appel de Nantes, qui a réservé sa décision, rendra son arrêt dans un mois environ.
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