Pas de coupures dans les services de bus et de métro et de nouvelles succursales du Réseau express métropolitain… Tout cela sera possible en 2025 grâce à l’aide du Québec, mais aussi en faisant payer davantage les automobilistes et les usagers, selon le prochain budget de l’Administration régionale métropolitaine de transport. (ARTM) dévoilé jeudi. Voici ce qui en ressort.
Aide du Québec
L’ARTM, qui gère les quatre entreprises de transport collectif de la grande région de Montréal (STM, RTL, STL et Exo), présente un budget équilibré de 3,3 G$, en hausse de 12,2 %.
Le budget prévoit un soutien de 200 millions de dollars de la part du gouvernement Legault, qui a récemment conclu une entente de financement sur quatre ans avec les entreprises de transport afin qu’elles puissent absorber le déficit accumulé en raison de la baisse de l’achalandage pendant la pandémie.
Photo d’archives Stevens Leblanc
«Cela nous permettra de maintenir les services et de mieux planifier», se réjouit le directeur général de l’ARTM, Benoît Gendron.
Les entreprises de transport devront économiser davantage
L’aide du Québec vient toutefois en échange d’un effort des entreprises de transport, qui devront faire des économies.
En 2025, ils ont réussi à économiser 25 M$, un montant qui passera à 156 M$ en 2028.
Photo Agence QMI, Joël Lemay
M. Gendron n’a pas commenté les mesures qui seront mises en place pour y parvenir. «Nous travaillons sur des pistes qui affecteront le moins possible les utilisateurs», a-t-il simplement déclaré.
Moins d’argent dans les poches des automobilistes
Les automobilistes de la grande région de Montréal seront également appelés à aider les entreprises de transport à garder la tête hors de l’eau.
En 2025, ils verront leur taxe d’immatriculation passer de 59 $ à 150 $, une contribution estimée à 484 M$ dans le budget de l’ARTM.
Photo d’archives
Cela représente 203,6 millions de dollars de plus que l’an dernier et 15 % du budget total.
Plus cher pour les utilisateurs
La part des utilisateurs augmentera à 870,7 millions de dollars, soit 34 millions de dollars de plus que l’an dernier.
Cette estimation s’appuie sur une reprise de la fréquentation, mais aussi sur une hausse des tarifs de 3%, qui doit être votée.
Photo Agence QMI, Joël Lemay
« Nous avons décidé de ne pas indexer les prix plus que l’inflation pour éviter une perte de fréquentation des usagers. Nous avons limité la hausse autant que possible», soutient Benoît Gendron.
L’année du REM
L’année 2025 sera celle de l’entrée en opération de deux nouvelles succursales du REM, près de Deux-Montagnes et de l’Anse-à-l’Orme. Cela représente une bonne partie des quelque 252 millions de dollars de dépenses de fonctionnement supplémentaires pour l’ARTM prévus dans le budget 2025 et nous nous basons sur seulement quatre mois de service, à compter de septembre.
Photo Agence QMI, Joël Lemay
Nous allons enfin pouvoir payer avec notre téléphone !
L’ARTM promet qu’en 2025, on pourra entrer dans le bus, le métro ou le REM en payant avec une carte OPUS ou un téléphone intelligent, une mesure très attendue.
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