La dernière usine Saupiquet en France, basée à Quimper, dans le Finistère, ferme ses portes ce vendredi 20 décembre 2024. L’entreprise, qui produit des conserves de maquereau et de sardines, est en concurrence avec de grandes enseignes de distribution. Les 152 salariés sont licenciés. Les 70 intérimaires sont les premiers à partir ce jeudi.
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C’est « une ambiance particulière » depuis le « coup dur » du 11 juin, reconnaît Valérie Bonder, déléguée syndicale CFDT, invitée ce jeudi de France Bleu Breizh Izel. La dernière usine Saupiquet de France située à Quimper (Finistère) ferme vendredi, avec 152 licenciements. Une fermeture annoncée en juin par le groupe italien Bolton Food.
« Ce projet est la conséquence du déclin du marché du poisson en conserve en France et en Europe qui a conduit, pour Bolton Food, à des réductions de ventes et de volumes de production qui se traduisent par des résultats négatifs »» a déclaré le groupe propriétaire de l’usine au moment de l’annonce.
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« Les intérimaires font partie de l’équipe à part entière et ces personnes quitteront le navire les premiers, le cœur lourd bien sûr »
CFDT Saupiquet union representative
Les 70 derniers intérimaires terminent ce jeudi soir. “Ils font partie de l’équipe à part entière et ces personnes quitteront le navire en premier, le cœur visiblement lourd”, a souligné le délégué syndical. Du côté des salariés, après le “deux semaines de vacances d’hiver” OMS “arriver vendredi”il leur est demandé de “restez chez vous en attendant la lettre de licenciement”précise-t-elle. Si un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) a été signé le 19 septembre, que la CFDT a qualifié de “correct”Valérie Bonder insiste sur le fait que les 152 salariés “perdent leur emploi”. « Il ne faut pas seulement parler d’indemnisation »souligne-t-elle.
Sur les 152 salariés licenciés, « une trentaine de personnes prendront leur retraite à plus ou moins long terme», indique le délégué CFDT. « Vous avez aussi beaucoup de personnes qui vont profiter de ce - pour se former à un autre métier ou affiner certaines connaissances. Et puis d’autres personnes qui choisissent d’aller directement vers un autre métier »describes Valérie Bonder. « La majorité des gens resteront dans le Finistère »ajoute-t-elle.