défis critiques en matière de fiabilitéauxquels les réseaux électriques devront faire face.
Qu’est-ce que le NERC ?
C’est un organisation à but non lucratif qui joue un rôle clé dans la sécurité et la fiabilité du réseau électrique nord-américain. Il a été créé pour garantir le fonctionnement fiable du réseau électrique et éviter les pannes majeures. Il lui incombe donc supervision de la fiabilité électrique.
Aussi, il établit normes de fiabilité obligatoires pour le réseau électrique interconnecté des États-Unis, du Canada et d’une partie du Mexique, qui visent à éviter des perturbations majeures, telles que des pannes d’électricité généralisées.
Dans ce cadre, elle surveille et audite les opérateurs et les entreprises du secteur électrique pour s’assurer qu’ils respectent ces normes et peut prononcer des sanctions. Enfin – et c’est ce qui nous intéresse aujourd’hui – elle effectue des évaluations à court et à long terme pour prédire les défis liés à la demande d’énergie.
Il identifiera ainsi les risques potentiels pour le réseau, comme les phénomènes météorologiques extrêmes, les cyberattaques ou l’augmentation rapide de la demande énergétique (par exemple pour l’IA et les centres de données)).
Un constat alarmiste !
La NERC craint pour l’avenir, notamment que l’énorme croissance deL’utilisation de l’IA ne peut pas entraîner de pannes de courant aux États-Unis et au Canada l’année prochaine. Cet avertissement a été émis peu de - après (simultanément ?) la sortie publique d’iOS 18.2, qui a mis en ligne de nombreuses autres fonctionnalités Apple Intelligence. A noter que ce lancement aurait également provoqué une panne temporaire de ChatGPT.
Selon elle, les services d’intelligence artificielle – comme ChatGPT et les propres serveurs Private Cloud Compute d’Apple– verra la consommation d’énergie des centres de données doubler en seulement quatre ans, et les réseaux électriques auront probablement du mal à répondre à cette demande.
Pour le NERC, Le réseau électrique nord-américain est confronté à des défis critiques en matière de fiabilité, car la production d’électricité ne parvient pas à suivre le rythme de la demande en matière d’intelligence artificielle, a prévenu l’organisme de surveillance de l’industrie.
Le déficit pourrait ainsi provoquer des coupures de courant pendant les périodes de pointe de demande dans les deux pays dès l’année prochaine. Et faute d’électricité, pas d’IA…
Le rapport s’aligne enfin sur les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie selon lesquelles Les centres de données dépasseront à eux seuls les 1 000 térawattheures d’ici 2026.ou doubler les niveaux en 2022. Le défi est d’autant plus grand que la réduction de la production de combustibles fossiles n’est pas compensée par des énergies renouvelables supplémentaires.
