Même le patron de Ford en vantait les mérites. Chez Xiaomi, le SU7 cartonne, même s’il s’en vend entre 10 000 et 20 000 par mois. “Tout le monde parle de l’Apple Car, mais la voiture Xiaomi existe, et elle est fantastique”a reconnu Jim Farley, patron du constructeur américain, après avoir pris le volant de la voiture pendant plusieurs semaines, pour tenter de percer le secret du succès de la berline électrique, produite par une marque qui n’en connaissait jusqu’ici rien dans l’automobile. industrie.
Un succès que Xiaomi compte désormais exporter ailleurs qu’en Chine, vers les marchés étrangers, dont l’Europe, continent que la marque ne pouvait pas exclure. Quelques mois plus tôt, au cours de l’été, les signes étaient déjà clairs lorsque Xiaomi s’était rendu en France avec deux exemplaires de son SU7, et avait annoncé qu’il se voyait vendre des voitures électriques en Europe avant 2030. L’échéance pourrait être encore plus proche, selon de nouvelles informations. informations diffusées en Chine par les médias locaux. On apprend que Xiaomi recruterait une équipe chargée de déployer son activité automobile.
“A en juger par la rapidité de formation de l’équipe étrangère de Xiaomi, ses plans de déploiement sont susceptibles de s’accélérer”, a indiqué un journaliste chinois, sur le site 36Kr. Hormis son activité automobile, pour l’instant confinée au marché chinois, Xiaomi réalise 50 % de ses revenus à l’étranger, et en Europe, sa part de marché dans le secteur des smartphones atteint 18 %.
Xiaomi, une marque chinoise plus connue en Europe
“Par rapport à d’autres constructeurs automobiles chinois, Xiaomi est évidemment plus familier avec les marchés étrangers et possède une expérience opérationnelle plus riche, ce qui aidera Xiaomi Motors à réaliser rapidement des percées sur le marché local”a ajouté le journaliste chinois de 36Kr, qui a cependant reconnu l’importance de BYD dans le secteur automobile, et sa capacité supérieure à pénétrer les marchés émergents, comme le Brésil, grâce à une gamme plus complète et plus abordable. Le Brésil est d’ailleurs devenu cette année le marché le plus important pour les modèles chinois, dépassant la Belgique.
Il est clair que Xiaomi étudiera donc également l’importance d’un tel marché, au même titre que celui du Mexique, de la Thaïlande, de l’Inde et des Philippines, pour prendre sa décision sur le déploiement de ses voitures électriques. Dans le contexte politique et économique – et notamment avec les nouvelles taxes à l’importation – lancer des modèles depuis la Chine en Europe représente un pari risqué. Xiaomi, même si le marché ne peut que l’intéresser, se montrera certainement prudent avant de confirmer son arrivée et sa stratégie.
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Source :
36 Kr