CHRONIQUE – Paradoxe : la censure votée au nom de la rupture va donner naissance à un nouveau budget « en même - », autrement dit un « quoi qu’il en coûte ».
La semaine dernière, le gouvernement Barnier est tombé, et avec lui toute ambition de redressement des finances publiques. Le nouveau cycle de palabres ouvert à l’Élysée entre les forces politiques, à l’exception des Insoumis et du Rassemblement national, ne pourra atteindre l’objectif souhaité – une majorité de non-censure – qu’au prix de cet abandon.
L’année prochaine, en 2025, le déficit public français restera un gouffre. Michel Barnier a voulu le ramener à 5% – ce qui restait énorme – puis « vers 5 heures % ». Désormais, Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes, supplie que le futur budget soit « vers 5 heures % » (sur LCI dimanche). En réalité, le mieux que l’on puisse espérer, c’est que ce déficit reste dans la tranche des 5%, c’est-à-dire qu’il n’atteigne ni ne dépasse les 6% comme en 2024.
Un paradoxe
Michel Barnier est tombé sur son budget. Qui, après lui, s’y aventurerait…
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