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Skoda Elroq, ce rival rationnel du Renault Scenic e-Tech qui a tout pour plaire aux familles

Skoda Elroq, ce rival rationnel du Renault Scenic e-Tech qui a tout pour plaire aux familles
Skoda Elroq, ce rival rationnel du Renault Scenic e-Tech qui a tout pour plaire aux familles
Skoda Elroq

Skoda ajoute une nouvelle corde à son arc électrique avec l’Elroq, le petit frère de l’Enyaq qui vient chatouiller Renault Scenic e-Tech.

Alors que le Skoda Enyaq continue de connaître du succès en Europe, la firme de Mlada Boleslav lance désormais l’Elroq. Contraction pour Karoq électriquece deuxième modèle tchèque 100 % électrique vient coudoyer sur le segment des SUV compacts où les BYD Atto3, Ford Explorer, Peugeot e-3008 et autres Renault Scenic e-Tech trônent à l’honneur.

Un coffre pratique et plein de rangements

Derrière son style unique basé sur la signature Solide moderne hérité du Vision 7S Concept, le Skoda Elroq s’étend sur 4,48 m. Un format plus compact et plus facile à vivre que l’Enyaq, son grand frère qui grimpe à 4,65 m. Il ne sacrifie cependant pas les aspects pratiques avec un coffre annoncé avec un total de 470 l, dans la moyenne de la catégorie. Mais il utilise les espaces vides autour des passages de roues et sous le plancher de manière beaucoup plus intelligente. On retrouve des rangements supplémentaires sur les côtés et un bac compartimenté sous le plancher. Comme souvent, cette dernière est d’un seul tenant et nécessitera de vider le coffre pour accéder aux objets cachés. Mais ne cherchez probablement pas le câble de recharge puisque l’Elroq dispose d’un filet sous la tablette (à partir de la finition Plus) pour la rendre plus accessible. Vous devrez vous assurer qu’il est propre, mais la solution est très utile. Toujours dans le coffre, le SUV propose d’innombrables filets pour empêcher les objets de se balader pendant le trajet. Un QR Code dans le coffre permet de guider rapidement les utilisateurs. Bref, on a vu des magasins proposer du mobilier moins pratique.

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L’intérieur n’a évidemment pas été oublié sur le plan pratique. On retrouve notamment un bac entre les deux sièges arrière. Ce dernier est amovible pour libérer le plancher plat si un troisième passage embarque. Le lieu est moins élaboré que les deux autres, mais le confort est tout à fait correct. Ce cinquième passager devra cependant amener ses jambes un peu plus loin en raison des bouches d’aération proéminentes. Les deux autres auront en revanche un rayon de genou très confortable.

A l’avant, la position de conduite est identique à celle d’un Skoda Enyaq, avec la partie centrale de la planche de bord avancée vers le conducteur et la présence d’une console centrale. Celui-ci ne donne pas l’impression d’espace comme à bord d’un Scénic, mais il offre des rangements à portée de main comme le compartiment de recharge par induction pour deux téléphones, le double porte-gobelet ou encore le plateau central. En dessous, il y a un espace de stockage plus grand, mais il est difficile d’y accéder. La finition est également correcte, avec des matériaux qui deviennent de plus en plus durs à mesure qu’on s’approche du sol. Mais les parties supérieures font des efforts. Ce n’est cependant pas le cas à l’arrière, avec des panneaux de porte moulés en plastique dur.

Pour le reste, vous trouvez rapidement votre confort au volant. Devant les yeux se trouve un petit combiné d’instruments numériques, qui peut également être accompagné d’un affichage tête haute en réalité augmentée. Au centre prend place la dalle numérique de 13 pouces, disponible dès l’entrée de gamme City. Le système est basé sur la dernière version du logiciel d’exploitation. Les graphismes sont légèrement revus et la réactivité est au rendez-vous. Mais il faut prendre le - de bien connaître l’appareil pour trouver rapidement le menu souhaité. Il est cependant désormais possible de configurer des raccourcis sur le bandeau supérieur.

Comportement très doux sur la route

Au volant, la conduite de ce SUV électrique ressemble beaucoup à celle de l’Enyaq. On retrouve donc un véhicule particulièrement orienté vers le confort, même lorsque le curseur d’amortissement commandé DCC est poussé vers le réglage le plus sportif. Cela creuse l’écart avec notre première manipulation de prototypes camouflés, qui se sont montrés fermes sur de mauvaises connexions. La Skoda Elroq est désormais plus flexible et n’aime pas se laisser bousculer. Un Renault Scenic e-Tech vous fait davantage sourire. Du moins tant que les routes sont sèches. Même chose pour le train avant, agréable dans toutes les situations, mais vite dépassé lorsqu’on sort du strict cadre d’un usage familial où les 2 119 kg se font sentir. Une Peugeot e-3008, souvent considérée comme un éléphant, est plus légère.

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La Skoda Elroq se veut donc douce et confortable. Lequel il s’agit du plaisir de conduite inné d’une voiture électrique, renforcé ici par les dotations mécaniques de cette version Elroq 85. Comme l’Enyaq du même nom, le SUV adopte une machine électrique arrière (code APP550) d’une puissance de 286 ch pour 545 Nm de couple. Tout à fait suffisant pour assurer le 0 à 100 km/h en 6,6 s, et le 80 à 120 km/h chronométré par nos soins (à 80 % de charge) en 4,1 s. Un chrono strictement identique à celui d’une Volkswagen ID.7 avec qui il partage ses caractéristiques techniques. Sans brusquer les passagers, l’Elroq se montre donc plus intentionnel que ses concurrents français lors des dépassements ou des insertions dans le trafic.

Mais il est clair qu’il passera la plupart de son - à être dirigé en bon père. Souple et relativement compact, il est à l’aise en ville où il bénéficie, comme les autres véhicules basés sur la plateforme MEB, d’un rayon de braquage de seulement 9,3 m (trois tours d’écluse en écluse). La base technique ne permet pas l’installation d’un frunk sous le capot, mais le SUV n’a pas besoin d’une piste d’aéroport pour faire demi-tour. Toujours en ville, mais aussi sur route, le conducteur peut profiter des palettes derrière le volant pour moduler le freinage récupératif selon quatre modes ou confier la gestion au système automatique. Mais ce dernier se montre bien trop prudent et freine plus que nécessaire à l’approche d’une intersection. Dans tous les cas, cela permet de retarder l’usage de la pédale de frein, avec une constance inquiétante : rien ne se passe sur une bonne partie de la course, et le système ne donne jamais l’impression de pincer les disques comme il le devrait en fin de course. la course.

Consommation mesurée et charge rapide

Selon la norme WLTP, la Skoda Elroq 85 est créditée d’une autonomie maximale de 581 km. Dans cette version d’essai haut de gamme dotée de jantes de 20 pouces (des roues de 21 pouces sont disponibles), l’autonomie descend à 565 km. Sur le papier, il est plus sobre que ses deux concurrents français. Mais il faudra attendre le Supertest pour dresser un bilan définitif.

Entre--, nous avons enregistré une moyenne de 20,7 kWh/100 km à l’issue d’un parcours mixte exigeant, ce qui se traduit par une autonomie totale théorique de près de 370 km. Sur un parcours balnéaire forcément favorable, nous avons quand même pu atteindre une moyenne de 10,1 kWh/100 km ! Cela laisse espérer des résultats assez proches de ceux d’un ID.7. Il serait donc possible de compter sur une véritable autonomie mixte de 480 km. En revanche, la consommation pourrait être un peu plus élevée sur autoroute, l’aérodynamisme défavorable de l’Elroq (Cx 0,277) ayant plus d’effet que le poids supplémentaire de la voiture de route. Sur une mesure préliminaire à 110 km/h dans les deux sens (mais avec un peu de vent), nous avons enregistré une moyenne de 19,1 kWh/100 km.

Dans tous les cas, la Skoda Elroq 85 serait plus économique que ses concurrentes, mais aussi la plus rapide à recharger. Il est livré en standard avec le chargeur de 11 kW pour un ravitaillement (0-100 %) en 8 heures. Sur les bornes de recharge rapide, il promet une pointe de 175 kW pour 28 minutes d’arrêt de 10 à 80 %. charge. Nous n’avons effectué aucune mesure avec ce SUV. Cependant, sa batterie étant déjà connue de nos services, la recharge devrait pouvoir être expédiée en 27 minutes selon la courbe suivante (mesure réalisée avec une Volkswagen ID.7). Pour augmenter ses performances, un système de préconditionnement manuel très informatif est également disponible. Nous vous invitons à découvrir nos mesures exclusives à ce sujet avec la berline Wolfsburg.

Le meilleur rapport qualité/prix du segment ?

S’il n’a rien de très excitant, que ce soit en termes de style ou de conduite, le Skoda Elroq est une valeur sûre. Confortable et peu avare sur le plan pratique, il permet d’accueillir les familles dans un format compact et confortable en ville. Et si le niveau d’entrée (52 kWh/375 km WLTP) pourrait être très juste, et la version intermédiaire (59 kWh/403 km WLTP) discutable, la version 85 équipée de la grosse batterie possède tous les ingrédients pour des déplacements d’une formalité : le la consommation réduite de cette nouvelle chaîne de traction lui permet d’aller plus loin, tandis que la recharge rapide est nettement plus rapide que celle de ses concurrentes.

La Skoda Elroq ouvre son catalogue au prix de 33 300 € avec la version 50, uniquement associée à la finition City correctement équipée. L’Elroq 85 débute à 42 470 € avec la finition Clever, et culmine à 44 430 € dans sa version plus haut de gamme (hayon électrique, phares Matrix LED, chargeur à induction, climatisation auto bi-zone…). Il est à peine plus abordable que les versions d’entrée de gamme de ses concurrents directs, qui disposent de série de la pompe à chaleur (en option à 1 100 € avec l’Elroq), mais qui sont moins performantes ou moins accueillantes. Et si le BYD Atto3 est encore plus accessible (39 990 € en finition Design), il offre des performances routières bien moins convaincantes.

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