Et il peut clairement compter sur le mannequin de 76 ans qui lui a donné la vie pour l’aider dans cette démarche. En effet, Maye Musk jouit d’une grande popularité au sein de l’Empire du Milieu, où elle se rend régulièrement. Comme l’explique De Standaard, la septuagénaire est devenue l’égérie commerciale de nombreux produits chinois, défile pour les stylistes du pays et bénéficie d’une influence non négligeable grâce à sa présence sur le réseau social Xiaohonghu.
Son succès en Chine s’explique notamment par son récit de vie qui séduit les Chinois. C’est d’ailleurs avec la sortie de son autobiographie que le mannequin voit sa popularité décoller dans le pays.
Un voyage irrégulier
La vie de Maye Musk, qui n’a pas été un long fleuve tranquille, fascine les mamans chinoises. Née dans la province canadienne de la Saskatchewan, elle n’avait que deux ans lorsque sa famille a déménagé en Afrique du Sud. 19 ans plus tard, elle devient l’une des reines de beauté du pays. En finale du concours Miss Afrique du Sud, la jeune femme connaît déjà bien les ficelles du métier. Défilant depuis l’âge de 15 ans, les podiums ne lui font pas peur. Loin de là.
Mais elle se méfie de cet environnement. Elle sait que du jour au lendemain, elle pourrait tout perdre. Elle choisit donc de ne pas se contenter de cette Source de revenus. Après des études de diététique, elle ouvre son propre cabinet.
Sa vie change lorsqu’il rencontre un riche ingénieur américain. Son nom ? Errol Musk. Les choses avancent vite. Elle a une série de grossesses. Trois en trois ans. Mais sa relation se détériore tout aussi rapidement. Son mari la bat. Même devant les enfants. Comme nous le raconte Die Welt, son aîné, Elon, alors âgé de 5 ans, n’hésitera pas à défendre sa mère. Tandis qu’Errol Musk viole sa femme, son fils lui crie d’arrêter et finit même par infliger un violent coup aux genoux de son père pour le faire plier.
Le succès des enfants Musk
Toutefois, Maye Musk ne peut pas quitter son mari. Pas une once d’amour ne pèse dans la balance. Elle a juste peur. Peur de cet homme qui menace de saisir une lame de rasoir et de laisser sur son visage les cicatrices de leur histoire d’amour déjà terminée. Pire encore, il lui fait comprendre que si elle part, il s’en prendra aux enfants, les rendant infirmes. Alors elle reste.
Ce n’est qu’après neuf ans de mariage qu’elle reprend courage et fait ses valises. Ses enfants sous le bras. Mère célibataire, elle gagne sa vie grâce à ses contrats de mannequin. Mais une chose est sûre : elle ne roule pas sur l’or. Les fins de mois sont parfois compliquées. Elle explique dans ses mémoires que les sorties au restaurant ou au cinéma sont très rares.
Elle finit par émigrer aux États-Unis à la fin des années 1980. À partir de là, elle consacre une bonne partie de son temps à subvenir aux besoins de ses trois enfants. Tout le monde finit par réussir. Sa fille Tosca produit et réalise des adaptations de romans à succès. Son fils Kimbal est un entrepreneur qui dirige plusieurs restaurants. Et puis, son aîné Elon n’est plus à présenter.
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« Ce n’est pas facile d’avoir confiance en soi quand on est opprimé depuis 18 ans »
De son côté, Maye Musk s’est donné pour mission depuis plusieurs années de montrer que “Les femmes peuvent être belles à tout âge”. Elle a arrêté de se teindre les cheveux et a laissé ses cheveux grisonnants devenir sa marque de fabrique. Ce qui lui réussit plutôt bien puisqu’elle fait la couverture de plusieurs grands magazines à 60 ans. Revigorée par le succès de ses enfants, la femme aux yeux bleus s’assume pleinement qui elle est. « Ce n’est pas facile d’avoir confiance en soi quand on est opprimé depuis 18 ans »confie à Die Welt celle qui n’a finalement jamais retrouvé l’amour.
Aujourd’hui, elle effectue de nombreux voyages en Chine où elle est devenue le symbole de la mère forte et indépendante. Elle n’hésite pas à vanter les mérites de l’Empire du Milieu. « Tout le monde est heureux, amical et agréable »a-t-elle récemment déclaré au Women’s Wear Daily. « Même mes amis aux États-Unis veulent désormais tous visiter la Chine. »