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Attention, locataires, vous pourriez être trompés par ces fausses annonces de location – .

Attention, locataires, vous pourriez être trompés par ces fausses annonces de location – .
Attention, locataires, vous pourriez être trompés par ces fausses annonces de location – .

À Montréal, le journaliste Louis-Philippe Messier voyage surtout en fuite, son bureau dans son sac à dos, à la recherche de sujets et de personnes fascinantes. Il s’adresse à tout le monde et s’intéresse à tous les horizons dans cette chronique urbaine.

Vous avancez sur 1est Juillet ? Attention aux courriels trompeurs et aux fausses annonces, car à l’approche du grand jour du déménagement, les arnaques visant les locataires sont monnaie courante. Un couple montréalais à la recherche d’un appartement pour leur fils a réussi à les éviter grâce à son instinct, mais il en garde un goût amer lorsqu’il est question des plateformes de location.

Durant la crise actuelle du logement, le sort des demandeurs d’appartement est exploité par des fraudeurs qui envoient de faux e-mails demandant une caution ou publient de fausses annonces sur diverses plateformes.

«Nous avons perdu du temps et de l’énergie à correspondre avec des pseudo-propriétaires qui ont fini par exiger un virement Interac avant la première visite, soi-disant pour nous assurer que nous étions sérieux dans la démarche», raconte Jézabel Bourg.


Les faux propriétaires ont de longues explications pour justifier leur demande de « caution » avant la visite…

Photo LOUIS-PHILIPPE MESSIER

« J’ai failli mordre à l’hameçon, mais quand on m’a dit que le paiement devait être fait à une tierce personne présentée comme une assistante, j’ai compris que c’était une absurdité totale ! » se souvient Marc Bourg, son associé.


Quand soudain le faux propriétaire demande un paiement, c’est sous un autre nom… soi-disant un assistant.

Photo LOUIS-PHILIPPE MESSIER

Au moins trois des petites annonces en ligne auxquelles les Bourg ont répondu se sont révélées frauduleuses; plusieurs autres étaient douteuses.

Le modus operandi ? Ils demandent toujours un acompte à un moment ou à un autre, même si la loi l’interdit. Sachez-le !

Mal attrapé et vulnérable

Ces recherches sur Marketplace visaient à trouver un appartement pour le fils de M. Bourg.

« Suite à une rupture, je me suis retrouvé chez mon père et je voulais trouver quelque chose avant la fin du mois, j’étais donc une bonne victime potentielle », confie Marc-Antoine Bourg-Lavallée.

Dégoûté par les tentatives d’arnaque sur Facebook (Marketplace), il a décidé de revenir aux méthodes de recherche traditionnelles.

« J’en avais assez des fausses annonces et je me suis dit : « Au diable Marketplace ! » Je suis allée me promener dans le quartier où je voulais vivre. J’ai noté le numéro d’une association de copropriétaires sur un immeuble et j’ai appelé… Quelques jours plus tard, ils m’ont dit qu’il y avait un logement libre. J’y vis maintenant. »


Marc-Antoine Bourg-Lavallée a finalement trouvé un appartement (un vrai, cette fois) après avoir abandonné les annonces en ligne et plutôt s’être promené en personne, à la recherche d’opportunités dans le quartier.

AVEC L’AIMABLE AUTORISATION DE MARC-ANTOINE BOURG

Les Bourgois restent cependant amers de leur expérience avec Marketplace.

“Mon fils a parlé à un ami qui a vu les mêmes fausses publicités et qui lui a posé les mêmes questions sous d’autres faux noms. Nous avons donc pensé que cela valait la peine d’en parler au Journal pour sensibiliser les gens », conclut Marc Bourg.

Est-ce si grave ?

J’ai moi-même tenté l’expérience : j’ai tapé « 3 1⁄2 à louer » dans la barre de recherche du salon virtuel Facebook.

La deuxième annonce semble suspecte : prix trop bas, description où tout est inclus (même la vaisselle), compte Facebook du vendeur créé en 2024, etc.

Il est toujours offert, me dit-on, mais le propriétaire viendra de loin pour la visite. On exige immédiatement de nombreux renseignements personnels (photocopie de mon passeport, avis de cotisation, talons de paie, etc.) et une caution de deux mois de loyer.


On me demande des informations tout de suite, soi-disant pour qu’ils puissent me pré-approuver avant la visite…

Photo LOUIS-PHILIPPE MESSIER

Sans donner mes coordonnées (ne voulant pas faciliter mon vol d’identité), je me rends en personne à l’adresse indiquée. Lors de ma visite, je ne peux cependant parler à personne.

Le nom du propriétaire indiqué sur le rôle d’évaluation foncière n’a rien à voir avec ceux (faux) avec lesquels j’ai eu affaire. Et le décor aperçu à travers les fenêtres sur la photo de l’annonce n’est pas celui qui entoure le véritable immeuble.


Une certaine « Céline » me présente ce logement comme étant situé à Hochelaga, mais ce n’est pas ce que dit le décor vu dans les fenêtres… qui me semble plutôt européen ! Je suis allé à l’adresse dans l’annonce (près de la station Viau) et les alentours n’y sont pour rien…

Photo LOUIS-PHILIPPE MESSIER

« Le fraudeur joue gagnant-gagnant. Il obtient des informations qui lui permettent peut-être d’obtenir une carte de crédit avec l’identité de sa victime ou de prendre le contrôle de son compte bancaire. Si la victime va jusqu’à envoyer un virement Interac, c’est le jackpot ! », commente Éric Parent, PDG d’EVA Technologies et spécialiste en sécurité.

Pour éviter d’être trompé par une annonce de location

1) Méfiez-vous des vendeurs dont le compte Facebook semble faux ou a été créé récemment.

2) Vérifiez si le nom du vendeur correspond à celui du propriétaire de l’immeuble dans le rôle d’évaluation foncière de votre ville (accessible sur internet).

3) Ne transmettez jamais d’informations personnelles ou de copies numérisées de vos documents personnels, de vos relevés fiscaux ou de votre passeport.

4) Ne faites jamais de virement Interac avant une visite. Un fraudeur peut souvent encaisser l’argent sans avoir besoin d’un mot de passe.

 
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