L’entreprise affiche des insultes contre ses agents pour créer un choc électrique

Insultes pour créer un choc électrique. C’est la nouvelle stratégie de communication de la SNCF pour alerter des violences contre ses agents. Comme le rapporte Huffington Postdepuis le 24 juin, une campagne en ce sens a été mise en place sur certains écrans publicitaires des gares.

Et les messages, même aux mots incomplets, sont plus qu’éloquents : « Ton boulot, c’est de la connerie », « Va te faire foutre », ou encore « Ne me baise pas ». merde, merde ******. Surtout, ces phrases ne sont pas imaginées, mais plutôt tirées de situations réelles. Le slogan « Vous trouvez ça violent ? Nous aussi», juste en dessous, montre la volonté de sensibiliser les voyageurs.

Seize attaques par jour

« En 2023, l’entreprise a enregistré en moyenne 16 attaques verbales ou physiques visant des agents par jour. Au total, 6 000 actes de violences ont été recensés en un an. Ils ont donné lieu à 430 arrêts de travail, soit une augmentation de 8% en un an», note le Huffington Post.

Les retards, les annonces de dernière minute et les annulations de trains dues à la météo sont souvent à l’origine de ces violences. Mais, comme le souligne clairement Patrick Auvrèle, directeur de la sécurité à la SNCF, sur France Info, « rien ne justifie des agressions violentes contre un agent qui ne fait que son travail ».

Jusqu’à 6 mois de prison

Pour réduire les tensions qui pourraient naître, la SNCF a également choisi d’augmenter le nombre de ses agents équipés de caméras piétons. “3 000 exemplaires sont déjà en circulation, ce chiffre devrait monter à 5 500 d’ici la fin de l’année”, selon le Huffington Post.

La compagnie ferroviaire a également un autre atout dans son sac : la loi. Les affiches de la campagne lancée cette semaine le rappellent. En effet, l’outrage à agent est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 6 mois de prison et de 7 500 euros d’amende.

 
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