Atos : fin des négociations avec Layani, Kretinsky revient – ​​26/06/2024 à 11h50 – .

Atos : fin des négociations avec Layani, Kretinsky revient – ​​26/06/2024 à 11h50 – .
Atos : fin des négociations avec Layani, Kretinsky revient – ​​26/06/2024 à 11h50 – .

Logo de la société française de conseil en informatique Atos, à Angers

Atos a annoncé mercredi la fin des négociations avec son premier actionnaire Onepoint, la société de David Layani, en vue de sa restructuration financière, permettant à l’homme d’affaires tchèque Daniel Kretinsky, dont l’offre avait été rejetée, de reprendre les discussions.

L’offre de Onepoint, à laquelle étaient associés Butler Industries et Econocom, a été acceptée au début du mois au détriment de celle, jugée plus radicale, d’EP Equity Investment (EPEI), la holding de Daniel Kretinsky.

Dans un communiqué, Atos a annoncé avoir « reçu du comité représentatif de ses obligataires (SteerCo) une proposition révisée de restructuration financière globale… tenant compte de la décision de Onepoint, Butler Industries et Econocom de se retirer des discussions ».

Il ajoute que l’EPEI a proposé de reprendre les discussions avec le groupe et ses créanciers financiers.

Dans un communiqué distinct, Onepoint a confirmé la fin des négociations avec Atos, précisant que “les conditions n’étaient pas réunies pour conclure un accord ouvrant la voie à une solution durable pour la restructuration financière et la mise en œuvre du projet”.

A la Bourse de Paris, le titre Atos, qui a connu une performance très volatile, montait de 1,2% à 1,21 euro à 07h50 GMT.

L’offre du consortium mené par Onepoint prévoyait de convertir 2,9 milliards d’euros des 4,8 milliards d’euros de dette existante en actions, tout en maintenant le périmètre du groupe dans le cadre d’un projet baptisé « OneAtos ».

En grande difficulté financière, Atos mène actuellement des discussions avec ses créanciers pour restructurer sa dette, qu’il compte encore finaliser en juillet.

Mais le processus s’avère compliqué et plusieurs opérations de cession d’actifs avec Daniel Kretinsky et Airbus ont déjà échoué.

Ces difficultés ont poussé l’Etat à intervenir pour protéger les activités jugées stratégiques d’Atos, qui sécurise notamment les communications de l’armée et des services secrets français et fabrique des serveurs pour supercalculateurs.

Mercredi, Atos a annoncé avoir finalisé un accord visant à protéger les intérêts souverainistes de l’État français, aux termes duquel la France bénéficiera de droits de gouvernance au sein de Bull SA, filiale du groupe informatique.

L’accord prévoit notamment que l’État pourra acquérir des activités souveraines sensibles en cas de franchissement par un tiers du seuil de 10 % du capital ou des droits de vote d’Atos ou de Bull SA.

L’État a également proposé de reprendre 100 % des activités des divisions Informatique avancée, Systèmes critiques et Produits de cybersécurité regroupées au sein de la branche Big Data & Cybersécurité (BDS).

(Écrit par Augustin Turpin, édité par Blandine Hénault)

 
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