grâce à l’intelligence artificielle, la SNCF affiche désormais les affluences dans ses RER

grâce à l’intelligence artificielle, la SNCF affiche désormais les affluences dans ses RER
grâce à l’intelligence artificielle, la SNCF affiche désormais les affluences dans ses RER

N’oubliez pas de relever la tête ! Depuis plusieurs jours, la SNCF expérimente un nouveau système de comptage des passagers à bord du RER. Un système innovant qui permet d’afficher sur les écrans des gares le nombre de personnes à bord du prochain train.

Pour vous repérer, un code couleur et des pictogrammes symbolisent le nombre de passagers par voiture : vert (un homme) lorsqu’il reste des places, orange (deux hommes) lorsque les places sont rares et rouge (3 hommes) lorsqu’il faut voyager debout.

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Une indication déjà déployée, depuis un an, sur les lignes Transilien équipées de trains de dernière génération, capables de compter les entrées et sorties de voyageurs. Ce n’est pas le cas des RER B, C, D et des plus anciens trains E. La SNCF a donc fait appel à l’intelligence artificielle.

“Nous avons installé une caméra – face au train – qui nous permet de voir à travers les fenêtres et les portes vitrées et de déduire le nombre de personnes à bord.”explique Soizic Goasguen, chef de projet chez Transilien. Les photos traitées par l’IA donnent donc une idée de la réalité. “Mais c’est un système qui apprend tout seul, donc il s’améliorera avec le temps”ajoute Alain Ribat, le directeur du Transilien.

40 postes équipés

Parmi les quarante stations équipées de cet affichage, la plupart se trouvent sur les branches nord du RER B (Gare du Nord – Aéroport Charles de Gaulle / Mitry-Claye), et sur la section centrale du RER C (entre Issy Val de Seine et Champs de Mars – Tour Eiffel). Certaines gares desservies par les lignes D et E en sont également équipées. Si le test est concluant, une généralisation pourrait être envisagée.

Le coût précis de l’appareil n’a pas été communiqué. C’est de l’ordre de quelques millions d’euros. Un investissement « relativement modeste »tempère Alain Ribat, qui avance en échange de premiers résultats jugés satisfaisants : « Dans l’étude que nous avons menée auprès d’un millier de voyageurs, 40 % d’entre eux ont déclaré avoir changé leurs habitudes pour monter dans une voiture moins bondée », il explique. De quoi rendre le trajet un peu plus vivable sur les lignes les plus encombrées, comme le RER B.

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