Bugatti Tourbillon : la magie du V16

Bugatti Tourbillon : la magie du V16
Bugatti Tourbillon : la magie du V16

La présentation de la Bugatti Tourbillon est remarquable à plus d’un titre. D’abord parce que le lancement d’un nouveau modèle de la marque la plus prestigieuse de l’histoire automobile française constitue toujours un événement en soi, mais aussi parce que, contre toute attente, ce Tourbillon n’est pas électrique. On aurait pourtant pu s’y attendre sachant que Bugatti est passé sous le contrôle de Mate Rimac en 2021, un jeune entrepreneur croate de 36 ans reconnu comme l’un des meilleurs spécialistes mondiaux de ce type de propulsion. Mais, de manière pragmatique, Rimac s’est rendu compte qu’une Bugatti n’en serait sans doute pas tout à fait une aux yeux des passionnés de la marque alsacienne sans un moteur thermique sous le capot.

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Et pas n’importe lequel puisqu’il s’agit d’un monumental V16 de 1 000 ch dépourvu de tout système de suralimentation afin de rehausser sa sonorité. Et pour que le Tourbillon soit à la hauteur de son prédécesseur – la Chiron lancée en 2016 propulsée par un W16 quad-turbo de 1 500 chevaux – Bugatti a intégré ce V16 dans une motorisation hybride rechargeable intégrant une batterie de 25 kWh permettant d’alimenter 3 machines électriques (deux au à l’avant, un à l’arrière) pour une puissance cumulée de 1 800 ch. Le Tourbillon est ainsi non seulement capable de passer de 0 à 100 km/h en seulement 2 secondes et d’atteindre une vitesse de pointe de 445 km/h, mais aussi de rouler en mode « zéro émission » pendant plus de 60 km.

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Si le Tourbillon ressemble beaucoup à la Chiron, reprenant notamment la forme de calandre traditionnelle des modèles de la marque, il apparaît néanmoins plus élancé que cette dernière grâce à une hauteur réduite de 3,3 cm afin de limiter sa traînée aérodynamique. Mieux encore, l’utilisation de plastique renforcé de fibres de carbone pour la fabrication de sa structure et de sa carrosserie lui permet de rester juste sous la barre des deux tonnes (1 995 kg).

L’ouverture électrique de ses portes en élytre permet d’admirer un bloc d’instruments entièrement mécaniques conçus et fabriqués avec le savoir-faire des horlogers suisses, composé de plus de 600 pièces, mais ne pesant que 700 grammes. Malheureusement pour les passionnés, l’intégralité de la production de la 250 Tourbillon, dont l’assemblage doit débuter en 2026 dans l’usine historique Bugatti de Molsheim, a déjà trouvé preneur, à 4,56 millions d’euros l’unité, hors options. .

 
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