« La menace d’une cotation principale de TotalEnergies à la Bourse de New York a perturbé la tenue de la commission d’enquête sénatoriale sur les obligations climatiques du groupe français. Sa principale recommandation, révélée ce mercredi, concerne davantage la souveraineté de la France : permettre à l’Etat d’acquérir une part spécifique dans la major, afin d’éviter qu’elle ne se transforme en entreprise américaine. Car si, à l’origine, cela devait concerner la politique environnementale de TotalEnergies et le rôle de l’Etat dans ce dossier, l’annonce le 26 avril par son PDG, Patrick Pouyanné, d’une éventuelle cotation principale à la Bourse de New York, a parasité l’exercice. Et fait du maintien de la major en France une priorité absolue… quitte à lui montrer de l’attachement. »
Sauf que si on veut garder une entreprise comme Total il faut arrêter de cracher sur cette entreprise, sur le pétrole, et de faire de la démagogie écologique avec quelques jeunes survoltés qui pensent qu’ils vont sauver le monde alors qu’ils ne le font pas. ne savent même pas comment remplir leur bol en ayant un autre métier que d’embêter le monde en mettant leurs mains sur les routes ou en jetant de la soupe sur les tableaux.
Soyons pragmatiques.
Regardez les routes.
Regardez le périphérique parisien.
Regardez les aéroports et les autoroutes.
Regardez où ces jeunes sans cervelle achetaient la soupe en paquets dans un rayonnage avec un caddie, dans un supermarché, livrée par des semi-remorques de 40 tonnes propulsées au diesel.
Arrêt.
Notre société est à forte intensité de carbone.
Notre société fonctionne au pétrole.
Oui, c’est une bonne idée de faire une transition et d’essayer de moins polluer et de ne pas respirer les fumées des pots d’échappement. Bien sûr.
Mais cela ne sert à rien de se tirer une balle dans le pied en faisant fuir Total Energies, qui est l’un des principaux investisseurs dans les énergies renouvelables.
Nous avons besoin de Total, car nous avons besoin de camions, de tracteurs, de bus et d’avions fonctionnant au carburant.
C’est une réalité qu’il ne faut pas oublier dans les décisions politiques, économiques, mais aussi juridiques puisque Total est constamment sous la menace d’une législation de plus en plus coercitive tout en devant continuer à ravitailler nos ambulances et autres camions de pompiers.
Un peu de sérieux, de calme et de pondération.
Une transition est nécessairement une transition à long terme.
Charles SANNAT
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Source La Tribune ici
