Hydro-Québec s’excuse d’avoir causé des maux de tête aux automobilistes avec son chantier de construction non autorisé par la Ville qui a obstrué la sortie du pont Jacques-Cartier à l’heure de pointe lundi matin à Montréal.
« Nous sommes désolés pour la gêne occasionnée par les travaux de ce matin. Nos consignes sont de ne pas gêner la circulation sur les grandes artères, notamment à l’embouchure des ponts, aux heures de pointe », a reconnu Jonathan Côté, porte-parole d’Hydro-Québec.
L’entreprise publique a procédé lundi matin à des travaux de réfection du réseau souterrain de l’avenue De Lorimier. Celles-ci ont bloqué deux des trois voies en direction nord, juste à l’extérieur du pont Jacques-Cartier, empruntées quotidiennement par des dizaines de milliers de personnes.
Le chantier a généré un important embouteillage dans ce centre névralgique de la métropole.
Non autorisé
Contacté par La RevueHydro-Québec confirme avoir commis une bourde.
« Les consignes d’Hydro-Québec sont de ne pas obstruer – ou le moins possible – les artères à forte densité de circulation ainsi que les entrées et sorties de ponts, aux heures de pointe. Une meilleure coordination aurait évité cette malheureuse situation», a expliqué M. Côté.
Le pont Jacques-Cartier vu de Montréal.
Joël Lemay / Agence QMI
De plus, les travaux n’ont jamais été autorisés par le district de Ville-Marie.
« L’arrondissement aurait demandé une mobilisation des chantiers en dehors des heures de pointe ou la fin de semaine. La Ville s’est toutefois entretenue au cours des dernières heures avec Hydro-Québec à ce sujet afin de s’assurer qu’une telle situation ne se reproduise pas », a indiqué lundi après-midi Hugo Bourgoin, porte-parole. de la Ville de Montréal.
1000 interventions par mois
L’Escouade mobilité de la Ville, chargée d’améliorer la circulation à Montréal, est intervenue sur les lieux vers 10 h lundi.
Il n’a pas complètement supprimé l’obstacle, mais l’a plutôt réduit à un chemin « en collaboration » avec Hydro-Québec, a mentionné Jonathan Côté.
Hydro-Québec affirme effectuer plus de 1 000 interventions par mois sur l’île de Montréal pour assurer la qualité du service électrique, un nombre qui exclut les pannes.