comment Elon Musk tente d’influencer les nominations à des postes clés

comment Elon Musk tente d’influencer les nominations à des postes clés
comment Elon Musk tente d’influencer les nominations à des postes clés
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Brendan Carr lors d’une audience du Comité sénatorial du commerce, des sciences et des transports de la Commission fédérale des communications, à Capitol Hill, à Washington, le 24 juin 2020. JONATHAN NEWTON / AP

Après les nominations sur le plan diplomatique et intérieur, Donald Trump s’apprête à nommer son secrétaire au Trésor et les équipes qui dirigeront sa politique commerciale. Mais l’affaire a déjà dégénéré en une bataille d’influence entre les différents clans entourant le président élu américain. L’un des enjeux sera de mesurer l’influence d’Elon Musk, 53 ans, nommé à la tête d’une commission chargée de réduire les dépenses fédérales, et celle de Robert Lighthizer, 77 ans, ancien représentant commercial lors du premier mandat de Donald Trump (2017-2021). et fervent partisan des tarifs douaniers.

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Jusqu’à la semaine dernière, le financier Scott Bessent, fondateur de Key Square Group, tenait la corde. Hélas, ce républicain de 62 ans présentait deux handicaps : il était un vétéran de George Soros, le financier d’origine hongroise qui fit chuter la livre sterling en 1992 et vilipendé par la droite pour son activisme politique progressiste ; surtout, a-t-il déclaré dans une interview à Temps Financiermi-octobre, que les droits de douane promus par Donald Trump étaient avant tout une arme de négociation. « En fin de compte, [Trump] est un partisan du libre-échange. Il faut intensifier pour désamorcer » » a-t-il déclaré, ce qui a été perçu comme un non-alignement idéologique avec le président élu.

Elon Musk a lancé l’attaque contre M. Bessent, samedi 16 novembre, en défendant la candidature du chef de l’équipe de transition de Donald Trump, Howard Lutnick, 63 ans, patron de la société financière Cantor Fitzgerald : «Je pense que Bessent est le choix du statu quo, alors que Howard Lutnick apporterait un réel changement. Le statu quo met l’Amérique en faillite, nous devons donc changer les choses d’une manière ou d’une autre. »s’en est pris à Elon Musk sur le réseau social

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Cacophonie

Au milieu de cette cacophonie, Donald Trump se prépare, selon New York Timespour mener des entretiens supplémentaires. En lice serait Kevin Warsh, 54 ans, ancien banquier central, marié à une petite-fille héritière de la reine des cosmétiques Estée Lauder ; Robert Lighthizer lui-même ; Marc Rowan, 62 ans, responsable du fonds Apollo Global Management ; et le sénateur du Tennessee Bill Hagerty, un républicain plutôt traditionnel qui a fait campagne pour Mitt Romney et John McCain, ancien ambassadeur au Japon mais rallié au trumpisme. Le choix final montrera à quel point il faut prendre au sérieux les menaces de guerre commerciale généralisée brandies par Donald Trump ainsi que sa volonté de réduire drastiquement les dépenses publiques, alors que Joe Biden a laissé des déficits à des records historiques, hors Covid-19.

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