Lomiko Metals poursuit son projet de mine de graphite

La société minière Lomiko Metals réitère son intention de poursuivre son projet de développement d’une mine de graphite, à cheval sur l’Outaouais et les Laurentides, malgré l’opposition exprimée au cours des derniers mois par plusieurs groupes de citoyens de la région.

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«Nous comprenons que notre projet pose question», déclare Cindy Valence, toute juste embauchée à la tête du développement durable chez Lomiko. Parmi ses nouvelles responsabilités figure celle d’établir des relations plus harmonieuses avec la communauté.

Gordana Slepcev, responsable des opérations chez Lomiko.

Photo fournie par LAMIKO METALS

« Les questions des citoyens sont normales », a-t-elle déclaré. Mais à travers mon recrutement et une présence accrue de l’entreprise dans la région, nous essaierons de répondre au plus grand nombre possible d’entre elles et ainsi dissiper les inquiétudes qui pourraient subsister.

Connu sous le nom de La Loutre, le projet de mine de graphite à ciel ouvert est situé à une trentaine de kilomètres à l’ouest – à vol d’oiseau – de la municipalité de Mont-Tremblant, dans les Laurentides.

L’opposition citoyenne, déjà organisée, est montée d’un cran début juin, après que l’entreprise de Surrey, en Colombie-Britannique, a confirmé avoir reçu une subvention de 11,4 millions de dollars du ministère américain du Commerce. de la défense.

En août dernier, des citoyens opposés au projet de mine de graphite Lomiko Metals ont organisé une manifestation à Lac-des-Plages.

Photo fournie par CHRISTIAN HOLDEN

« On nous avait toujours parlé de projets de transition énergétique. Mais depuis, tout le monde craint que cette mine, que l’on pensait destinée à la fabrication d’anodes pour batteries de voitures électriques, ne réponde en premier lieu aux besoins de l’industrie militaire américaine.

« Nous ne pouvons bien sûr pas le garantir. Mais on ne peut s’empêcher de le craindre», poursuit Louis Saint-Hilaire, résident de Duhamel et président du Regroupement de protection des lacs de la Petite-Nation. Interrogé sur le même sujet, le représentant de Lomiko ne pouvait pas non plus exclure cette possibilité.


Cindy Valence, responsable du développement durable chez Lomiko Metals.

Photo fournie par LAMIKO METALS

Dans un communiqué, l’entreprise de Colombie-Britannique a expliqué hier vouloir prendre toutes les mesures possibles pour présenter son projet aux communautés locales et tenter de répondre à leurs questions. Ce faisant, ajoute Mmoi Valence, elle compte également profiter de l’occasion pour prendre note des suggestions qui pourraient lui être faites.

Déjà, trois séances d’information seront organisées cet été à cet effet. La première aura lieu à Duhamel le 21 juin, confirme Lomiko. Une adresse email et un numéro de téléphone ont également été mis à la disposition des citoyens qui souhaiteraient entre-temps contacter l’entreprise.

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