Il franchit le cap des 500M$ de ventes en reprenant l’entreprise familiale

Il franchit le cap des 500M$ de ventes en reprenant l’entreprise familiale
Il franchit le cap des 500M$ de ventes en reprenant l’entreprise familiale

Un Québécois de 45 ans qui a repris le réseau de concessionnaires de camions lourds de son père vient de franchir le cap du demi-milliard de dollars de ventes en s’imposant comme celui qui vend près d’un camion sur deux au Québec.

« Mon père disait à mes frères et moi qu’il était important qu’on passe dix ans à l’extérieur de l’entreprise familiale avant de penser à pouvoir s’y joindre », raconte Maxime Boyer, président du concessionnaire de camions lourds. Globocam.

C’est donc ce qu’il fait. Le comptable a travaillé une dizaine d’années chez Deloitte dans le domaine des fusions et acquisitions et a été banquier à la Banque Nationale avant de se lancer.

Il rejoint ensuite Globocam. Mais pas question de prendre les devants d’emblée.

«J’ai commencé par le bas de l’échelle, comme représentant, pour comprendre le camion dans le département des ventes», poursuit Maxime Boyer, qui souhaitait bâtir sa crédibilité auprès des employés avant de gravir les échelons un à un.

Au début de l’année, La Revue avait raconté l’histoire de ce patron qui n’a pas reçu la présidence de Globocam, en s’élevant patiemment dans la hiérarchie de l’entreprise familiale.

Plus de 375 emplois créés

Depuis deux ans, il est le numéro un de l’entreprise.

« Nous livrons environ 1 600 camions par an », affirme-t-il avec fierté. Alors que le marché regorge d’acteurs américains, Globocam vient d’investir 20 M$ dans son siège social de Montréal-Est.

« Nous avons créé 375 emplois au cours des sept dernières années. C’est un gros chiffre», souffle-t-il.

Lorsqu’on lui a demandé s’il ressentait le besoin de demander de l’argent public pour créer ses emplois, il a répondu non. «Cela vient des fonds de l’entreprise», répond-il.

Tableau fourni par Camo-Route

Tableau fourni par Camo-Route

Études rémunérées

Aujourd’hui, le patron de Globocam veut s’imposer en ciblant les grands axes routiers, comme les autoroutes 20 et 40, la 401 à Toronto et la 87, vers les États-Unis.

Pour chouchouter ses 600 employés, Globocam finance toutes les études postsecondaires de ses employés.

« Nous avons un programme de bourses pour aider les familles. L’épicerie et les voitures coûtent cher, alors nous aidons à payer les études de leurs enfants », explique Maxime Boyer.

Chaque année, l’entreprise consacre un bon 100 000 $ à cette enveloppe.

« Nous avons de belles histoires de personnes que nous avons accompagnées du cégep jusqu’à la fin de leur baccalauréat », conclut-il.

Points forts

Au Québec, dans le transport de marchandises, plus de 83 % des postes (administration, gestion, opérations) sont occupés par des hommes et 17 % par des femmes, selon Camo-Route.

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