Le pétrole hésite, entre ralentissement des usines chinoises et espoirs de baisses de taux

Le pétrole hésite, entre ralentissement des usines chinoises et espoirs de baisses de taux
Le pétrole hésite, entre ralentissement des usines chinoises et espoirs de baisses de taux

Vers 13 heures, le Brent affiche une baisse de 0,16% à 82,49 dollars et le WTI une dépréciation de 0,20% à 78,29 dollars.

Les prix du pétrole ont hésité lundi, pris dans le feu du ralentissement de la production industrielle en Chine, un mauvais signal pour la demande d’or noir, contrebalancé par le renforcement des attentes de baisse des taux américains, qui pousse au contraire les prix à la hausse. .

Vers 10h55 GMT (12h55 CET), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, reculait de 0,16% à 82,49 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en juillet, a chuté de 0,20% à 78,29 dollars.

Les deux références brutes ont débuté la séance dans le vert.

Mais “une nouvelle faiblesse” des cours de l’or noir “est observée ce matin en raison de la faiblesse de l’activité des usines chinoises”, note Tamas Varga, de PVM Energy.

En Chine, la croissance de la production industrielle a effectivement ralenti en mai, selon les chiffres officiels publiés lundi, signe d’une reprise inégale de la deuxième économie mondiale, susceptible de peser sur la demande de pétrole.

Par ailleurs, “la faiblesse de l’euro, provoquée par la progression des partis politiques d’extrême droite français lors des élections parlementaires européennes” et les incertitudes politiques en France, ont conduit à une relance du dollar, ajoute l’analyste.

Cependant, comme les prix de l’or noir sont libellés en dollars, une appréciation de la monnaie américaine décourage les achats de pétrole en réduisant le pouvoir d’achat des acheteurs utilisant d’autres devises.

Par ailleurs, le dernier rapport sur les actions américaines de l’Energy Information Administration (EIA) des États-Unis a indiqué une augmentation des réserves de brut de 3,7 millions de barils au cours de la semaine terminée le 7 juin, un autre facteur d’assouplissement des cours.

Dans le même temps, ce déclin est ralenti par les données économiques en provenance des États-Unis signalant une réduction des pressions inflationnistes, note M. Varga.

La semaine dernière, les prix de gros du côté des producteurs ont recommencé à baisser en mai aux Etats-Unis, tandis que les derniers chiffres de la hausse des demandes hebdomadaires d’allocations de chômage ont montré un ralentissement du marché du travail américain.

Ces données renforcent la confiance des investisseurs dans les prochaines baisses des taux d’intérêt américains, susceptibles de faire baisser le billet vert.

Les prix ont également bénéficié des précisions de plusieurs ministres des membres de l’OPEP+ (l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés, ndlr), se disant “prêts s’il le faut à suspendre ou annuler le plan” du cartel, révélé au début. de juin, “pour lever progressivement certaines limitations de production” de brut, indiquent les analystes de Deutsche Bank.

Huit membres de l’OPEP+ doivent en effet mettre progressivement fin aux réductions supplémentaires de production auxquelles ils s’étaient volontairement soumis, prolongées seulement jusqu’à fin septembre.

 
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