le point sur les mesures prévues par les candidats aux législatives pour les ménages

le point sur les mesures prévues par les candidats aux législatives pour les ménages
le point sur les mesures prévues par les candidats aux législatives pour les ménages

Les débats de la campagne électorale anticipée pour les élections législatives touchent déjà de nombreuses personnes. points liés au patrimoine des Français. Retraite, épargne, immobilier et fiscalité… Les professionnels des secteurs concernés réagissent aux propositions des trois blocs déjà en course à Matignon.

Parmi les trois blocs actuellement en lice, c’est le Rassemblement national et le nouveau Front populaire qui affichent déjà leurs programmes. Le discours du camp présidentiel se limite, pour l’instant, à défendre les résultats des années précédentes, ou à formuler certaines promesses de campagne, comme la réduction des factures énergétiques.

Inquiets, tout comme les ménages français, les professionnels de l’immobilier, de la retraite, de l’épargne et de la fiscalité réagissent aux propositions des candidats. Aussi, concernant les promesses de tous, le président du Cercle de l’Épargne, Philippe Crevel, affirme que « le gouvernement, quel qu’il soit en juillet, devra faire face à une situation financière dégradée avec une méfiance croissante de la part des marchés. Soit on entre dans un autre cycle, avec des pertes importantes pour les épargnants, soit on revient à une certaine forme de pragmatisme « . Philippe Crevel alerte également sur la possibilité de « entrer dans une période de turbulences avec deux blocs qui proposent des programmes en rupture avec ce qui se fait depuis une quarantaine d’années « .

Le RN assure « les deux mesures visant à augmenter fortement les dépenses en matière de retraites, la réduction de la TVA et une réduction de l’impôt sur le revenu. Il y a un problème de déficit public et de respect du pacte de stabilité. On constate déjà une hausse des taux sur les OAT. Ce phénomène ne peut que s’accentuer », explique Philippe Crevel. Le nouveau Front populaire décline, selon Philippe Crevel, une « programme marqué très à gauche. C’était 1936 et 1981, avec le rejet stricto sensu du pacte de stabilité et donc une remise en cause de la participation de la France à la zone euro. « .

Les professionnels dubitatifs quant aux promesses de retraite

De son côté, tout en observant des réserves sur la position du nouveau front de gauche et du RN, qui entendent tous deux réformer l’actuelle loi sur les retraites, Gilbert Cet, président du COR, a affirmé, le 13 juin lors d’une conférence de presse, que » ce n’est pas le rôle du CdR de faire des recommandations sur les réformes, ni d’évaluer les propositions de tel ou tel « .

Valérie Batigne, présidente et fondatrice de Sapiendo retraite, répond, de son côté, qu’« unvec une loi, il est toujours possible d’abroger une réforme. Mais ce n’est pas si simple “. « Au-delà du relèvement de l’âge légal, n’oublions pas que de nombreux progrès ont été réalisés pour les assurés dans le cadre de la réforme, notamment en faveur des femmes et des retraites minimum. Le nombre de personnes éligibles aux départs anticipés a également augmenté. Il existe des éléments défavorables et favorables. Si nous abrogeons, qu’abrogons-nous ? Il faut être précis », souligne-t-elle.

La suppression de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) est un bon signal pour le marché immobilier, estime le président de la Fédération nationale de l’immobilier (FNAIM), Loïc Cantin, qui estime que « cette mesure est susceptible de restaurer la confiance des investisseurs « . ” L’IFI était un répulsif fiscal pour l’investissement locatif. C’est donc un bon signal pour le marché immobilier. “, il continue.

Loïc Cantin se dit également favorable à l’idée de créer un prêt à taux zéro » si cela peut aider les premiers acheteurs « . En revanche, il s’interroge sur la capacité de l’Etat à financer les politiques de logement des candidats car « la dette est telle que dépenser dans ce secteur nécessite beaucoup de contrôle et de conscience des impacts budgétaires « . Par ailleurs, l’obligation d’encadrer obligatoirement les loyers dans les zones tendues est vue par Loïc Cantin comme une mesure qui aura pour effet d’accélérer l’attrition du parc locatif. Ceci est donc largement préjudiciable aux ménages les plus précaires.

Enfin, de son côté, Régis Bégué, associé chez Zadig Asset management, compte sur les marchés pour stopper l’application des programmes des durs, car si ces derniers devaient être mis en œuvre, « les épargnants auraient de gros soucis « .

 
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