avec le nouveau Kodiaq, Skoda bouscule le SUV

À première vue, il est difficile de dire ce qui change dans le nouvelle version de Kodiaq. Toutefois, cette version 2024 est un plus que digne successeur de l’ancien SUV qui a rencontré un succès mondial : l’engin a fait une montée en gamme assez remarquable (équipement, confort, performances).

Un peu de chirurgie esthétique

On remarque cependant quelques petits évolutions dans la conception qui finissent par tracer une silhouette familière mais légèrement différente. Plus fin, plus distingué… Un effet produit par le nouvelle signature lumineuseavec des feux doublés, une calandre recoupée, notamment en partie basse avec d’imposantes prises d’air latérales, les côtés joliment creuséset les jantes étoiles qui font le SUV plus élégant.

A bord, on retrouve sans surprise une cabine toujours aussi grande, et un « agencement » au choix : cinq ou sept places ? Si vous optez pour le 5 places, il y aura de la place pour tout le monde, cependant, comme sur le modèle précédent, le problème de tunnel central qui empiète sur la place centrale arrière et provoque une gêne au niveau des pieds… Dans la version 7 places, il y aura toujours de la place pour accueillir les jambes de toute la troupe, mais pour cela, accès à la troisième rangée de sièges s’avère être très étroit et pas très pratique.

« Sur la route, pas de déception : le SUV est très doux à conduire et peut accélérer si besoin est »

Heureusement, le Kodiaq se rattrape dans les autres catégories. Nous apprécions la sobriété du tableau de bord très complet, lisible et accessible. L’espace de vie du conducteur s’organise autour d’un grand écran central qui ne contrôle pas tout. Skoda a choisi de ne pas surjouer en numériqueconserver plusieurs commandes manuelles pour la climatisation et le chauffage par exemple, qui sont activées avec cadrans rotatifs très bien placé et qui apporte un petit côté sympa au SUV.

Le petit plus : un bouton central permet de configurer cinq commandes de votre choix, ce qui évite de devoir parcourir les menus de l’écran central. Intelligent !

Une finition très soignée

La finition est vraiment très bonne, et le silence règne à l’intérieur du SUV. Ce Kodiaq donne un aperçu crédible du luxe sans tomber dans l’excès. Sur la route, pas de déception : si l’engin n’est pas un bolide, un peu encombré par son poids de toute façon (1 700 kg pour la version essence et 1 800 kg pour la version diesel), il s’avère très doux à conduire. La tenue de route est équilibrée, la suspension et l’amortissement sont soyeux et absorbent les petits défauts de la chaussée.

LE 4 cylindres turbo essence de 150 ch n’est pas très puissant, mais les accélérations et reprises sont honnêtes avec 0 à 100 km/h atteint en 9,5 secondes. Une précision qui a son importance : le Kodiaq est équipé d’un micro-hybridation qui, année après année (le SUV méritait une véritable hybridation), permet de contenir la consommation. Au global et en mode éco-conduite, le SUV reste sous la barre des 5,5 l aux 100 km. Pas mal.

Attention à la hausse des prix

Petit bémol cependant : le prix. Skoda, qui pratiquait prix très compétitifs jusqu’à présent, semble suivre le rythme de ceux de la concurrence mais le nouveau Kodiaq coûtera plus cher : la première version essence sera disponible à partir de 44 000 €, alors que le modèle précédent démarrait à… 38 000 € ! De plus, les options proposées ne sont pas donné non plus, comme le toit ouvrant vendu 1 260 €, l’affichage tête haute à 490 €, ou encore la sellerie cuir à près de 2 000 €.

Cependant, ce nouveau Kodiaq propose toujours une très belle montée en gamme et séduira les familles à la recherche d’une voiture confortable et sécurisé conçu pour la ville comme pour les longues promenades.

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